Si tu savais comme j’aimerais pouvoir prendre une à une toutes tes peurs, les prendre dans mes mains pour les réduire en miettes, les jeter au feu pour t’en libérer.

J’aimerais tant te montrer comment on fait pour les faire taire, pour prendre le dessus sur elles.

J’aimerais tellement être là, à chaque instant, pour t’encourager à ne jamais oublier qui tu es, comme personne ne doit te faire douter de toi.

J’aimerais trouver quels mots prononcer pour que tu saches dire non sans éprouver une once de culpabilité, que tu ressentes cette liberté d’être soi face aux autres, sans prêter la moindre importance au regard que l’on posera sur toi, parce que tout ce qui compte c’est ce que tu vis, ressens, désires, crois, veux, espères.

J’aimerais t’apprendre comme la confrontation n’est pas nécessairement synonyme de dispute. Que ne pas être d’accord et se faire entendre est aussi important que de l’être et d’en parler.

J’aimerais aussi t’armer contre les silences et l’indifférence contre laquelle il faut parfois se battre seul et que ce n’est pas parce que l’autre refuse de communiquer que tu dois l’accepter et battre en retraite.

J’aimerais te donner le goût du combat que l’on mène pour soi et qui rend fort.

J’aimerais me glisser sous ta peau pour que tu ressentes la fierté que l’on éprouve a avoir franchi une à une toutes les barrières qu’il y avait sur la route.

J’aimerais donner un tour de clé, de celle que je possède pour ouvrir le verrou, parce que ma clé est universelle, elle les ouvre tous, elle s’appelle Amour.

J’aimerais pouvoir te rende libre, que dans mes regards tu te vois « beau », que dans mes mots tu trouves l’apaisement, que dans mes gestes tu ressentes la douceur d’être aimé, que me baisers te transportent tellement loin que tu ne voudrais plus t’en passer, que tu puises de ma force au contact de ma peau.

J’aimerais que tu t’autorises à être l’homme que tu as redécouvert, celui que tu croyais éteint, laisse venir celui que tu deviens sans le brimer, laisse le s’épanouir encore.