Programmation Neuro Linguistique

Citation Les 7 Principes de base de la PNL

Les 7 Principes de base de la PNL

« La PNL (Programmation Neuro Linguistique) est une approche permettant de découvrir et de modifier les modèles de la pensée et du comportement humain »

Ce chapitre explique le précédent permettant ainsi de disposer des techniques PNL qui permettent de maîtriser une bonne communication.

1- La carte n’est pas le territoire, nous sommes tous ce que nous sommes à travers nos expériences, nos croyances, notre éducation, nos valeurs, et nous appréhendons la vie à travers ce prisme, ce filtre. Il n’y a donc pas de vérité, il y a notre vérité est celle des autres. Les mots n’ont pas toujours la même signification pour les uns et les autres, par exemple il existe de nombreux mots pour définir « blanc » dans les peuplades du grand nord. Dans d’autres peuplades, il n’existe pas de mot pour le futur ni même de temps, seul le présent et le passé existent.

Aucune pensée n’englobe la totalité de la réalité, il existe seulement différents  points de vue. Prenons un exemple, le Mont Blanc, nous sommes habitués, en France, à dire que c’est plutôt une montagne aplatie dans son sommet, même si c’est la plus haute d’Europe. Les Italiens au contraire, ont l’habitude de dire que le Mont Blanc est plutôt une montagne pointue. Effectivement qu’on l’observe de la France ou de l’Italie, la forme du Mont Blanc n’est pas la même. On pourrait passer une soirée entière avec un Italien en train de dire le Mont Blanc est pratiquement plat en son sommet et lui de répondre pas du tout il est plutôt pointu.

Qui a raison ? bien sûr les deux, c’est une question de point de vue et cette fois au sens propre du terme. Chacun a sa réalité, et elle est vrai dans tous les cas, chaque point de vue apporte un éclairage supplémentaire et contribue à enrichir la connaissance du monde.

Que déduire de tout cela ? Simplement prenons bien soin de bien comprendre la pensée de l’autre, sans interpréter, en questionnant pour être sûr de bien comprendre, laissons le finir sa pensée sans intervenir même si nous croyons avoir deviné la fin de la phrase. Nous sélectionnons en permanence à travers notre filtre, qui nous est propre, les informations que nous recevons par l’intermédiaire de nos cinq sens. Donc nous ne voyons pas tout, nous n’entendons pas tout et nous ne ressentons pas tout. Et ce mécanisme est propre à chacun d’entre nous, un même fait peut donc être interprété de différentes manières. Ce mécanisme  est très positif, sinon nous serions envahis d’informations que nous ne pourrions interpréter et surtout cela nous permet de nous concentrer sur ce qui nous intéresse. L’inconvénient est que nous pouvons passés à coté d’éléments essentiels. Connaissez-vous ce petit film dans lequel on nous demande de compter le nombre de passes de ballon que fait l’équipe blanche, sachant qu’il y a deux équipes une en blanc et l’autre en noir. En faisant cet exercice de comptage, on est concentré sur le ballon et sur les passes pour en déterminer le nombre précis. Lorsqu’on revoit le film sans compter, sans être concentré, on s’aperçoit avec stupeur, qu’un individu déguisé en gorille a traversé le terrain et s’est même permis de faire le clown sans qu’on le voit. Cela fait un choc, on ne voit pas tout, c’est incroyable !

A l’inverse, il existe aussi des choses que nous voyons, que nous entendons ou que nous ressentons qui n’existe pas, cela s’appelle la distorsion.

Ce qui doit nous encourager à rester prudent quand on affirme quelque chose qu’on croit vrai à 100%.

2- Les ressources sont en soi, le potentiel de chacun est illimité, tout est possible, c’est ce que je peux constater chaque jour dans mon cabinet. En effet, mon accompagnement consiste à aider la personne à trouver les ressources qui sont en elle, des ressources oubliées ou niées à travers les expériences de la vie. C’est elle qui trouvera la solution. « Donner du poisson c’est nourrir pour un jour, apprendre à pêcher c’est nourrir pour la vie », célèbre citation de Confucius. Nous nous limitons nous-mêmes par nos croyances qui proviennent de ce que nous avons acceptés de croire de ce que nous avons entendu sur nous de négatif, particulièrement lors de notre enfance et la vie ensuite ne fait que renforcer cet état. Il nous faut passer de ce n’est pas possible à comment y arriver. Un bel exemple avec notre Président de la République, Emmanuel Macron, qui aurait pu croire en 2016 qu’il serait un jour président de la République, personne ! C’était impossible et pourtant il a réussi, la question qui a été posée est comment y arriver ? Au contraire de ce n’est pas possible. Nous ne sommes limiter que par nous-mêmes et nous irons dans la vie aussi loin que sont nos limites, et plus elles sont importantes et moins nous irons loin.

Un exemple : pendant combien de temps peut-on arrêter de respirer ? 1 minute, oui on y croit tous, 3 minutes cela semble déjà très difficile, 5 minutes alors là nous disons c’est impossible ! (au lieu de comment y arriver ?). Connaissez le record du monde ? en 2017, il est de 8 minutes et 40 secondes, incroyable non ? Et pourtant c’est possible. C’est un Français qui détient ce record depuis le 10 juin 2016, il s’entraîne pour arriver à 9 minutes. Tout est possible !

Vivez votre potentiel, n’y rêvez plus seulement, réalisez votre rêve, les ressources sont en vous.

3- L’erreur est une source d’apprentissage, pour illustrer ce troisième principe, je vais partagé un souvenir, j’ai passé mon monitorat de plongée sous-marine au centre international de plongée des Glénan, en Bretagne, et j’ai appris, pour la première fois, le mode de pédagogie par l’erreur. Au lieu de dire comment faire, l’instructeur demande comment ferait la personne dans telle ou telle situation… Je me souviens, pendant un cours sur le gonflage des bouteilles de plongée par l’intermédiaire des bouteilles tampons, lors de cette formation, avoir été mis dans une situation extrême ou il fallait tourner les bonnes manettes pour éviter un surgonflage avec le risque d’explosion (il y a quand même des dispositifs de sécurité avec les soupapes, comme pour une cocotte minute en cuisine) , et là j’attendais, comme j’en avais l’habitude, qu’on m’explique quelle était la bonne manœuvre, j’attendais donc qu’on me dise comment faire, mais rien ne venait, alors j’ai tourné au hasard une manette et là les soupapes ont commencé à siffler, une puis deux, puis trois, le formateur est intervenu et m’a demandé d’expliquer ce qui c’était passé. De ce jour, je n’ai jamais fait la même erreur et j’ai bien compris le circuit et les différentes étapes de gonflage, c’est un beau souvenir aujourd’hui de cette méthode pédagogique même si sur le coup, j’ai bien transpiré avec la peur au ventre, tellement c’était impressionnant.

Par contre, attention à la dévalorisation par l’idée qu’on a reçu de son enfance, qu’on n’a pas le droit à l’erreur par exemple, ou que l’échec est une représentation de sa nullité. Cela peut être désastreux. L’être humain est imparfait, il a donc besoin d’avoir droit à l’erreur sinon c’est nuire à l’humanité toute entière et même renier qui on est. L’erreur comme la difficulté est une opportunité de grandir, d’avancer, d’évoluer vers qui on est, ce n’est pas un frein.

Un bébé tombe environ 2000 fois avant de savoir marcher, nous savons donc tous nous relever après une erreur, un échec ou une difficulté.

Je préfère donc de beaucoup l’idée que l’erreur est une étape vers la réussite.

L’identification est aussi un piège à éviter, si je fais tomber quelque chose, cela ne veut pas dire que je suis maladroit, si je tombe dans l’escalier cela ne veut pas dire que je suis toujours distrait ou que je ne fais jamais attention.

En disant « Je suis »… Maladroit, nul, distrait, absent, idiot, je me mets une étiquette qui me caractérise et qui va laisser une trace en moi, pouvant produite une croyance qui me limitera ensuite. Il est mieux de dire, sur cette action ou pour cette fois, je n’ai pas fait attention et non je suis … comme ceci ou comme cela.

4-On ne peut pas ne pas communiquer, la communication est plurielle, verbale, non verbale et para verbale.

Le niveau verbal est bien entendu les mots prononcés. Le para verbal est le ton employé, le rythme pour dire les mots et selon ce ton et ce rythme, le sens des mots peut être différent. Le non verbal est le langage du corps.

Quand le non verbal ne correspond pas au verbal, c’est bien à lui qu’il faut faire confiance. Imaginez quelqu’un vous dire oui et faisant non de la tête, qu’allez vous interpréter ? Un désaccord bien sûr, vous allez inconsciemment le plus souvent «entendre »  le non qu’il fait avec sa tête. Le non verbal est le plus souvent produit par l’inconscient.

Selon une étude la communication passe par les mots pour 7%, par la tonalité et le rythme pour 38% et par le langage corporel pour 55%.

5- La relation prime sur l’information, l’information est véhiculée par les mots, la relation par le non verbal et le para verbal.

Lorsque nous sommes en phase, complice avec une personne la communication passe en général bien, si la relation est compliquée, l’échange se passe beaucoup moins bien. Il est donc essentiel pour bien communiquer de privilégier la relation en s’intéressant à elle. Il est primordial de s’assurer qu’une personne est en mode d’écoute pour lui parler, et également de s’assurer que nous sommes en mode émission. Il est plus facile de parler à une personne en étant en face, et en demandant son attention que lui parler en partant dans une autre pièce en même temps. Il est difficile de faire passer un message à une personne qui est en train de faire autre chose ou de penser à autre chose. L’émission et la réception est indispensable. Prenez deux talkies walkies, si je parle sans avoir allumé le talkie, il ne se passe pas grand-chose, également si l’autre personne n’a pas allumé son talkie, elle ne recevra aucun message. Imaginez que vous vérifiez, quand vous parler à une personne, que vous avez un talkie allumé et que la personne à allumer le sien.

6- L’attitude bienveillante facilite les relations humaines, cela consiste à considérer l’autre avec attention, confiance, ouverture, respect et compréhension. Cela est d’ailleurs vrai pour soi-même et c’est le point de départ incontournable, si on n’est pas bienveillant avec soi-même, il y a de grandes chances qu’on ne le soit pas avec les autres. On peut aussi appeler cela l’attitude « gagnant/gagnant » pour ne pas se sentir supérieur à l’autre, être centré sur soi, être dans des velléités belliqueuses.

On apprend beaucoup plus en écoutant et en étant dans une volonté de compréhension qu’en parlant pour essayer d’avoir raison, tout n’est question que de point de vues, comme nous l’avons vu précédemment.

L’attitude bienveillante nécessite une attention constante de chaque jour.

7- Tout comportement à une intention positive, c’est un principe difficile à comprendre et c’est pourtant celui que je trouve le plus intéressant et le plus puissant. Ce qu’il y a à faire lorsque vous rencontrez un comportement qui vous semble inadéquat c’est de rechercher quelle est l’intention positive que poursuit la personne. Bien sûr, ce n’est pas facile, si c’est une agression par exemple. Cette attitude constructive ne correspond pas à excuser la personne ou à cautionner tel ou tel comportement mais simplement à chercher à comprendre ce qui a motivé les comportements de cette personne.
Une femme au volant se fait agresser violemment par un motard et reste choquée par ce comportement inacceptable qu’elle ne comprend pas. Revenons un peu en arrière, dans la peau du motard, qui remonte une file de voiture (en région Parisienne c’est aujourd’hui légal en test pendant 2 ans à certaines conditions), il passe donc entre 2 files de voitures et d’un seul coup, une voiture fait un écart qui l’oblige à freiner très fort et à faire aussi un écart dangereux pour éviter un accident, il a eu très peur. En arrivant à hauteur de la voiture, il constate une femme en train d’utiliser son miroir de courtoisie pour se passer du rouge à lèvres. Il voit rouge (sans jeu de mot), trouve cela inacceptable, constatant que cette femme n’a rien vu, rien remarqué et à presque failli le tuer. Il exprime donc sa colère (qui est d’ailleurs proportionnelle à la peur qu’il a ressenti juste avant) par des insultes et une attitude très agressive faisant très peur à cette femme, qui ne comprend pas pourquoi tant de haine à son égard.

Qui a raison ou tord ? La femme ? Elle n’a pas fait attention mais n’a pas fait exprès de faire un écart, d’ailleurs elle ne s’en est même pas aperçu. Si la femme avait eu toutes ces informations, elle aurait certainement mieux compris la situation et peut-être aurait-elle demandé pardon, mais le comportement du motard ne lui a pas permis de savoir ce qui venait de se passer, il aurait dû expliquer au lieu d’être agressif et violent. Le motard ? Il n’avait rien demandé et a failli avoir eu un accident. Maintenant une question, n’est-il jamais arrivé au motard de ne pas faire attention en moto ou en voiture, bien sûr que non. Alors ne peut-on pas se mettre à la place de cette femme et d’imaginer qu’on puisse ne pas faire attention et faire un écart ? Les motards de mauvaise foi répondront certainement qu’il ne mette jamais de rouge à lèvres, les autres comprendront certainement.

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