Pourquoi certaines personnes préfèrent saboter l’amour plutôt que de guérir ?

Pourquoi certaines personnes préfèrent saboter l’amour plutôt que de guérir ?

Tu as déjà été face à quelqu’un qui te disait vouloir une relation sincère, mais qui, au moment où tout commençait à aller bien, trouvait une excuse pour s’éloigner ? Tu pensais que cette personne avait enfin ce qu’elle cherchait, mais c’est là que le sabotage a commencé. Comme si plus l’amour se rapprochait, plus elle reculait. Pourquoi certaines personnes préfèrent-elles tout gâcher plutôt que de s’ouvrir à une possibilité de bonheur réel ? C’est peut-être parce que guérir fait parfois plus peur que souffrir.

Guérir, ça veut dire regarder en face ce qu’on a toujours fui. C’est prendre le risque de ressentir les blessures que le cerveau avait bien verrouillées. Pour beaucoup, la douleur familière devient une zone de confort. Le chaos, le doute, les conflits… c’est connu. C’est prévisible. Mais un amour stable ? Respectueux ? Calme ? Ça réveille l’alerte intérieure : “C’est trop beau pour être vrai. Il y a forcément un piège.” Et à ce moment-là, inconsciemment, le saboteur intérieur prend les commandes.

Certaines personnes sabotent l’amour parce qu’elles ne se croient pas dignes d’être aimées. Leur discours intérieur est rempli de jugements : “Je suis trop brisée”, “Je ne mérite pas”, “S’il voit qui je suis vraiment, il partira.” Elles fuient donc avant d’être vues, avant que l’autre découvre leurs parts d’ombre. Elles préfèrent provoquer la fin plutôt que de risquer d’être abandonnées. C’est une stratégie de contrôle. C’est comme dire : “Je préfère quitter plutôt que d’être quitté.”

Et tu sais quoi ? On ne leur a souvent jamais appris à rester. À traverser l’inconfort. À être vulnérables dans une relation saine. Leur système nerveux a été câblé pour le drame, l’instabilité, le manque. Alors quand une relation commence à ressembler à quelque chose de bon pour eux, leur instinct de survie panique. Ce n’est pas logique, c’est biologique. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, c’est une mémoire du corps. Et il faut du courage pour rééduquer ce corps à faire confiance.

Est-ce que tu connais quelqu’un comme ça ? Ou peut-être est-ce toi ? Es-tu déjà parti.e au moment où tu aurais pu rester ? As-tu déjà mis fin à quelque chose de beau parce que tu sentais que tu allais être blessé.e ? Ces questions ne sont pas là pour te faire culpabiliser, mais pour te ramener à une vérité essentielle : ce n’est pas parce que tu as été blessé.e que tu dois t’interdire d’être heureux.se. Mais encore faut-il le croire. Encore faut-il le décider.

Il y a aussi ceux qui confondent amour et douleur. Ils n’ont jamais connu d’amour sans tension, sans manipulation, sans silence punitif. L’amour, pour eux, c’est du stress. Alors quand ils rencontrent quelqu’un qui aime de façon douce, honnête et constante, ils ne savent pas comment réagir. Ils deviennent méfiants, distants, parfois même agressifs. Pas parce que la personne en face fait mal. Mais parce qu’elle ne correspond pas au schéma intérieur qu’ils associent à l’amour. Et ça, c’est un piège très répandu.

Saboter, c’est une manière de survivre. Ce n’est pas rationnel. C’est souvent inconscient. Mais c’est destructeur. Parce que plus tu sabotes, plus tu renforces la croyance que tu n’es pas fait pour l’amour. Et plus tu renforces cette croyance, plus tu vas attirer des histoires qui valident ce que tu penses de toi. C’est un cercle vicieux. Tu ne veux pas souffrir, alors tu détruis tout ce qui pourrait t’aimer. Et tu termines seul.e, persuadé.e que tu n’es pas aimable. Tragique, non ?

Maintenant, lis bien. Tu n’es pas obligé.e de rester prisonnier.e de ce cycle. Saboter, ce n’est pas une fatalité. C’est un programme. Et comme tout programme, il peut être reprogrammé. Oui, c’est inconfortable. Oui, ça demande de regarder tes blessures. Oui, ça te forcera à te déshabiller émotionnellement. Mais est-ce que tu veux passer ta vie à fuir ? À rejouer les mêmes scènes avec des personnes différentes ? Ou est-ce que tu es prêt.e à apprendre une nouvelle façon d’aimer… et de te laisser aimer ?

Fais ce test : Et si l’amour, le vrai, te trouvait demain… serais-tu capable de l’accueillir ? Es-tu vraiment disponible ? Ou as-tu encore peur de ce que ça réveillerait en toi ? Si tu sens que quelque chose bloque, que tu t’autodétruis dès que ça devient sérieux, alors il est temps de faire un travail sur toi. Pas pour “être parfait.e”, mais pour être libre. Libre d’aimer sans fuir. Libre de recevoir sans douter. Libre d’être toi, sans t’excuser.

Changer ne veut pas dire devenir une autre personne. Ça veut dire revenir à celle que tu étais avant d’être blessé.e. Guérir, ce n’est pas oublier. C’est te rappeler que tu mérites mieux que ce que tu as accepté jusque-là. Ce n’est pas l’amour qui fait peur. C’est ce qu’il réveille en toi. Et si tu veux arrêter de saboter, il faudra choisir de regarder ce qu’il y a derrière cette peur. Et d’en faire ta force.

L’amour, le vrai, n’a pas besoin d’être parfait. Il a juste besoin d’être sincère. Mais pour le vivre pleinement, tu dois d’abord faire la paix avec tes blessures. Tu ne peux pas aimer librement quand tu portes encore le poids de ton passé. Tu ne peux pas accueillir l’amour avec des réflexes de protection qui détruisent ce qui pourrait te construire. Saboter, c’est une réaction. Guérir, c’est une décision.

Alors… est-ce que tu veux continuer à fuir ce qui t’effraie ou commencer à construire ce qui te libère ? Est-ce que tu veux t’enfermer dans le rôle de celui ou celle qui détruit ce qu’il touche, ou devenir celui ou celle qui ose aimer autrement ? Tu as déjà tout ce qu’il faut en toi pour changer ce schéma. Il ne te manque qu’un pas : celui vers toi-même.

Et si tu ne sais pas par où commencer, je peux t’aider à y voir plus clair. Mon programme de 52 exercices a été conçu pour ça : t’aider à reprogrammer ton rapport à l’amour, à la confiance et à ta propre valeur. C’est un chemin vers la liberté émotionnelle. Un rendez-vous avec ta vérité. Clique ici pour en savoir plus.