Tu n’es peut-être pas né(e) dans le bon quartier. Peut-être qu’on ne t’a pas offert les meilleures écoles, ni les bons contacts. Peut-être qu’on ne t’a jamais appris à rêver plus haut que ce qu’on t’a donné. Et pourtant… tu avances. Lentement. Parfois à contre-courant. Parfois sans encouragement. Tu avances comme ce pion, dans le jeu d’échecs : une case à la fois. Et tu ignores peut-être que dans ce jeu, quand un pion atteint la dernière ligne, il peut devenir une reine. La pièce la plus puissante. Oui, la plus faible devient la plus forte. C’est écrit dans les règles.
La vie, elle aussi, a ses plateaux. Ses adversaires. Ses sacrifices. Et toi, tu y joues peut-être sans en connaître les codes. Tu crois que ta seule mission, c’est de survivre. Ne pas tomber. Ne pas déranger. Ne pas faire d’erreur. Tu regardes les autres réussir, briller, passer devant. Tu crois qu’ils sont plus intelligents, plus chanceux, plus légitimes. Mais ce n’est pas toujours vrai. Ce qui les distingue souvent, c’est qu’ils ont osé traverser. Ils ont avancé malgré les doutes, malgré les échecs, malgré le bruit du monde.
Et toi ? Combien de fois as-tu oublié ton propre pouvoir ? Combien de fois t’es-tu dit que ce n’était pas pour toi ? Que c’était trop tard, trop compliqué, trop risqué ? Tu t’es réduit(e) à ce qu’on a projeté sur toi. À ce que tu as cru être ta place. Mais si tu regardais les choses autrement ? Si tu acceptais l’idée que ton potentiel ne s’est jamais effacé, il s’est juste endormi ? Le pion ne change pas parce qu’il demande l’autorisation. Il change parce qu’il avance, coûte que coûte. Parce qu’il sait que son destin ne se joue pas au départ, mais à l’arrivée.
Tu crois que tu es condamné(e) à faire ce que tu fais aujourd’hui ? Que ton passé définit ton futur ? Ce que tu ignores, c’est que les vraies transformations sont silencieuses. Invisibles. Lentes. Celles qui durent ne se font pas dans l’euphorie, mais dans la persistance. Un pas. Puis un autre. Tu crois que les autres ne tombent pas ? Bien sûr qu’ils tombent. Mais ils continuent. Et c’est ça qui fait toute la différence.