Il y a toujours une fin et un commencement, un nouveau début, un renouveau. Il ne tient qu’à nous de le provoquer, de le désirer si ardemment que toutes les synchronicités se mettent en place pour nous ouvrir le chemin.
La décision reste cependant la nôtre. Nous sommes seuls maitres de la décision et de l’action d’ouvrir cette nouvelle porte qui donne sur cette nouvelle direction. Oui, une porte se présentera, puis une autre, jusqu’au jour ou nous décidons d’en ouvrir une et de passer son seuil.
L’autre option est d’attendre l’éventualité qu’il n’y ait plus de nouvelles portes. Dans ce cas, la direction courante est maintenue; qu’il y ait dérive ou non.
La fin de toute chose marque le commencement d’une autre. La fin du jour marque le commencement de la nuit. La fin de l’hiver marque le commencement du printemps. La fin d’une épopée marque le commencement d’une autre. Ce cycle de fin et de commencement marque la continuité de notre existence. Cette existence, marquée par les constants changements dans notre environnement, dans nos relations, dans notre conscience, nous apporte les expériences requises pour nous permettre de cheminer, d’évoluer.
Pourquoi résister à ces changements, à ces ouvertures de conscience vers de nouveaux horizons encore inexplorés? Pourquoi rester aveugle devant ces portes qui donnent sur de nouvelles opportunités d’apprentissages, de développement, de découverte? Que pourrait-il bien arriver de si tragique? Qu’on se prive d’un possible eurêka? Serait-ce que l’enfant en nous a besoin d’un parent pour le guider? Pourtant, étant enfants, nous étions en constant changement pour découvrir la prochaine étape qui nous mène vers de nouvelles possibilités. Que s’est-il passé pour que nous décidions d’arrêter cette habitude de passer d’une porte à l’autre sans regarder en arrière? Est-ce que nous avons perdu, avec notre innocence d’enfant, la volonté absolue de toujours avancer vers de nouveaux horizons de possibilités?