Il nous semble parfois difficile de commencer quelque chose parce que nous savons que nous avons très peu de temps à lui consacrer. De ce fait, nous reléguons ce projet ou cette activité aux oubliettes jusqu’à ce que, finalement, ça remonte à la surface pour venir nous hanter à nouveau.
Le temps est souvent une question de perception
Je réalise que nous sommes beaucoup trop ancrés dans la pensée qui exige que nous ayons suffisamment de temps avant de débuter quelque chose.
Le problème avec cette idée, c’est que si nous attendons que ce soit effectivement le cas, nous risquons de ne jamais rien entreprendre. Nous tombons alors dans la procrastination et nous savons tous où ça risque de nous mener.
En fait, je constate de plus en plus qu’il est possible de débuter une action aujourd’hui et de la terminer plus tard. Ce qu’il faut, c’est arriver à la compartimenter, c’est-à-dire faire plusieurs petites choses sur une plus longue période. Ce faisant, nous mettons au moins le pied dans la porte en posant le premier geste. Autrement, nous risquons d’attendre éternellement après les conditions parfaites qui, d’une certaine façon, n’existent pas. Toutefois, il est possible pour nous de les favoriser et ça commence, bien évidemment, par la motivation et l’engagement, sans négliger l’importance de la constance.
Si nous voulons réellement accomplir quelque chose, nous trouverons toujours quelques minutes par-ci par-là pour faire progresser celle-ci. Cela n’a rien à voir avec un horaire trop chargé, mais tout à voir avec la façon dont nous choisissons d’organiser celui-ci.
Gardons en tête qu’en faisant de petits pas, nous finirons par arriver quelque part. Cela prendra possiblement un peu plus de temps, mais l’important, c’est le résultat et la satisfaction que nous en retirerons.
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