Santé & bien-être

Citation Borderlines : Mieux vous comprendre.  Schémas, émotions, comportements et…  Evolution (article 1)

Borderlines : Mieux vous comprendre. Schémas, émotions, comportements et… Evolution (article 1)

Cet article est le premier d’une série d’articles sur les Personnalités Limites ou Borderlines. Etant coach, artisane de bien-être et créatrice, et ayant des affinités personnelles avec les personnalités Borderlines, ma spécificité sera mon point de vue personnel, empathique et humaniste sur le sujet. C’est une problématique encore assez méconnue, bien que de plus en plus d’articles en traitent. Il reste cependant courant que des personnes en souffrance restent sans solutions et sans personne à qui adresser leur volonté de trouver de la paix en eux. Cette série d’articles fait partie d’un projet plus important de création d’un programme de coaching et de soins très complet pour Borderlines, proposant des séances de sophrologie, d’EFT, d’hypnose, de coaching de vie et de coaching créatif, des conseils en aromathérapie, en massages, en méditation, etc.

 

Je vous souhaite une bonne lecture pour cette série consacrée à cette thématique qui me tient fort à cœur.

 

Borderline, ou personnalité « limite », c’est quoi ?

Comme je n’aime pas quand les étiquettes collent aux dents, et que je préfère nettement quand les mots donnent du sens à la compréhension de la réalité, voici quelques idées succinctes et permettant une lecture plus souple concernant l’état de personnalité limite, en me détachant de la pensée purement psychiatrique et/ou psychanalytique. Pour des documentations plus élaborées, psychanalytiques, psychiatriques, ou plus médicalisées, je vous livre une bibliographie en fin de chapitre.

« Limite », c’est en fait la zone où la psychiatrie n’a pas réussi à placer ces personnes… C’est la ligne qui sépare, dans les manuels, la case « névrotiques » de la case « psychotiques ».

 

Ça veut dire quoi ?

Que les personnalités sont classées dans différentes cases.

Les unes sont dites à organisation « névrotique ». Ces personnes correspondent à la majorité de la population, et sont régies par l’acceptation du contrôle de leurs pulsions en se référant à une autorité morale, paternelle, sociale, culturelle… Bref, cette part d’humains est très adaptée à la vie sociale car consciente des enjeux relationnels, des compromis, des sacrifices liés à la vie collective. Ils savent se contrôler, réprimer leurs pulsions (le « ça », soient des pulsions de mort et celles de vie, pouvant être sexuelles ou encore perverses).

Dans le cadre de la pathologie liée à ce type d’organisation de personnalité – la névrose – les personnes peuvent être handicapées socialement par des angoisses, des phobies, un hyper-contrôle, des troubles obsessionnels, etc.

D’autres sont dites à organisation « psychotique ». Les plus connus sont les schizophrènes… Qui en réalité ne sont pas bien connus, car seul le nom de la pathologie, et la réputation de leur soi-disant violence est connue.

Ce qui déplaît souvent chez les psychotiques, c’est le fait qu’ils soient inversés par rapport aux névrotiques majoritaires, dans le sens où leurs pulsions (leur « ça », soient leurs pulsions de vie et de mort, angoisses, fantasmes, désirs…) font loi sur l’autorité du « surmoi ». Cet état d’être à la réalité fait d’eux des personnes imaginatives, créatives, débridées des conventions, perceptives, sensitives, mais souvent très très inadaptées aux mœurs sociales…

Attention attention ! Les psychopathes ne sont en aucun cas psychotiques ! Concrètement, ils sont à l’opposé exact des psychotiques. C’est une autre « case », où la personnalité serait dénuée de capacité émotive… Mais je ne me pencherai pas sur ce sujet qui n’est pas le mien, et que je ne connais pas.

Ces étiquettes n’ont de sens que de permettre de comprendre ce qui fait de nous des êtres complexes, mais définissables sur certains aspects. De faire sens, de permettre la compréhension de soi.

 

Et alors, cette limite ?

Donc, la limite, elle est là, entre ceux qui savent refréner leurs pulsions par les exigences sociales, et ceux qui n’y parviennent pas.

Ou d’un point de vue moins névrotique : c’est la limite entre ceux qui parviennent à percevoir des réalités plus subtiles, à se débrider dans leur imaginaire, leurs désirs, et ceux qui ne parviennent pas à dépasser les conventions sociales pour se laisser à leurs désirs.

En somme, le borderline a une combinaison d’aspects des personnalités névrotiques, et aussi des personnalités psychotiques. Il en va pour des qualités, mais aussi pour les aspects pathologiques. Ainsi, présentent-ils à la fois de grosses névroses : phobies, angoisses, allant jusqu’aux crises : crises d’angoisse, tachycardie, tétanie, eczéma, asthme… Et des tendances psychotiques pouvant aller jusqu’à la crise : obsessions, déni, refoulement, idéalisation, paranoïa, dissociations cognitives… Après lesquelles, il peut y avoir une impression de flou, l’oubli des événements survenus durant la crise.

Mais c’est aussi un point de rupture entre interne et externe : là où les émotions et l’intuition sont vécues comme trompeuses, angoissantes et illusoires, et où les autres, l’entourage, les proches sont vécus comme agresseurs ! L’extérieur revêt l’apparence du danger imminent, entraînant un repli émotionnel, mais l’impossibilité de contrôle émotionnel métamorphose les émotions en danger imminent également ! C’est là un des grands cercles vicieux dans lesquels les borderlines se noient !

 

Borderline, c’est être entre les deux… Sur la limite…

C’est être les deux…

C’est indéfini… Infini…

C’est voir une autre réalité, multiple…

C’est ne plus savoir comment voir la réalité…

C’est douter souvent de ce qui est… De ce qui n’est pas…

C’est être parfois dans une vision pulsionnelle,

parfois dans une vision contrôlée de la réalité…

 

Comment on fait ?

Le tout est d’apprendre, tout en restant sur la ligne, à dépasser de chaque coté selon les besoins et désirs ! Et ne plus balancer selon le vent, les angoisses, les émotions, les événements extérieurs…

Il est tout à fait possible d’apprendre à utiliser la part « psychotique » en se rendant créatif, en utilisant son instabilité comme une souplesse, ses états émotionnels comme une dynamique de vie, en canalisant les dépressions, en les atténuant par des méthodes douces et naturelles…

Il est également possible d’utiliser la part névrotique pour se sentir capable de coopérer, de s’adapter aux situations sociales, d’autorité… Tout en n’y voyant pas une oppression ou une nuisance à sa liberté, mais en y voyant un moyen pour vivre de façon libre et épanouissante des situations sociales satisfaisantes.

La suite prochainement sur www.corps-et-arts.net/blog

 

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