Tu ressens ce vide parfois ? Ce petit frisson quand tu regardes derrière et que tu te demandes pourquoi certaines choses t’ont autant marqué ? Tu te dis sûrement que tu as perdu du temps, de l’amour, de la foi… Mais si tu te trompais complètement ? Et si ces blessures, ces moments où tout s’est fissuré, n’étaient pas des fins mais des débuts déguisés ? Tu sais de quoi je parle. Ces failles en toi, là où tu te crois encore fragile.
Tu crois que c’est là que tu t’es cassé. Et moi je te dis : c’est là que tu peux pousser. Parce que c’est dans ces craques, dans ces zones que tu évites, que le soleil finit par entrer. Laisse-moi te poser une question simple : à quoi ressemblerait ta vie si tu arrêtais de cacher ce qui t’a blessé, et que tu t’en servais pour créer quelque chose de beau ? Pas pour te venger. Pas pour prouver quoi que ce soit. Mais juste… pour toi. Pour grandir là où tu avais été arraché.
Regarde bien. Le passé ne te retient plus. Il est déjà terminé. Ce qui te garde prisonnier, c’est ton attachement à ce qu’il aurait pu être. Mais tu n’as pas été brisé. Tu as été ouvert. Et tu peux décider, dès maintenant, de laisser quelque chose de nouveau pousser dans ces ouvertures. Tu peux choisir de transformer tes ruines en fondations. Tu peux, si tu veux, devenir ce que tu aurais eu besoin de devenir à ce moment-là.
Tu n’as plus besoin de te battre contre l’ancien. Tu n’as plus besoin d’attendre que quelqu’un te répare. Ce que tu portes en toi suffit. C’est dans la fissure que la lumière entre. C’est dans l’inconfort que la transformation commence. Et c’est dans la douleur que les racines se plantent. Tu veux changer ta vie ? Commence là où ça fait encore mal. Parce que c’est là que la terre est assez meuble pour accueillir une renaissance.