Atteindre nos objectifs

Citation Comment passer à l’action ?

Comment passer à l’action ?

Passer à l’action, du latin actio, l’action est la faculté d’agir. Nous sommes dans un monde où la performance et l’action sont valorisées. Je me souviens il y a près de 15 ans, lorsque je suis sortie des bancs d’HEC Montréal, j’étais en admiration devant les femmes qui portaient plusieurs chapeaux. Tu sais, ces femmes d’affaires qui savent, foncent et sont connues et reconnues.

Le FAIRE étant valorisé, je me voyais un jour avoir le même train de vie que ces personnes. Et je l’ai eu ce train de vie : des conseils d’administration, un travail, une entreprise à moi à gérer, les enfants, le bénévolat, le couple etc. Mais il est arrivé un moment où j’ai réalisé que je n’étais pas nourrie à l’intérieur, il me manquait quelque chose. Comme tu vois, je n’ai pas de problèmes lorsqu’il s’agit de passer à l’action, je pensais savoir ce que je voulais alors j’avançais. Mais je manquais totalement de focus, ce qui est un autre sujet, alors si tu veux en savoir plus, va lire l’article sur la manière de garder son focus.

À l’inverse, je sais que de nombreuses personnes ont de la difficulté à passer à l’action. Et ces personnes, je les suis en coaching. Elles passent par un éventail d’émotions : l’impuissance devant leur procrastination, vivre avec une culpabilité constante, la colère et la frustration contre elles-mêmes de ne pas avancer, la tristesse de voir qu’elles n’arrivent pas à mettre en place leur idéal de vie, la déception de se voir carrément paralysées par leurs peurs, avoir le sentiment de passer à côté de sa vie, sentir qu’elles tournent en rond et pour certaines elles sont si découragées qu’elles veulent abandonner leur rêve et trouvent que la vie est dure et limite qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécue ! Je sais que je pousse loin, mais quand à écrire un article, je voulais tout te donner. Te reconnais-tu dans ces émotions ?

Pourtant ce que ces personnes et ce que tout le monde recherchent c’est de créer sa vie, passer à l’action, être confiant de ses capacités, foncer, se sentir libre de penser, d’agir et d’être afin d’aller au bout de ses rêves. Est-ce que ça te parle ?

Ce que je vais faire dans les prochaines lignes, c’est te donner les éléments qui t’empêchent de passer de passer à l’action et bien entendu pour chacun de ces éléments, t’offrir une solution.

Des objectifs pas clairs

Si tes objectifs ne sont pas clairs, il est certain qu’à chaque fois qu’une opportunité va se présenter tu ne feras rien et tu vas regarder le bateau passer sans savoir si c’était bon ou non. Comment veux-tu faire un choix si tu ne sais pas ce que tu veux? Es-tu du genre à dire à tes amis: c’est comme vous voulez, je vous suis sans avoir pris le temps de réfléchir si tu en avais envie ou non?

Solution : Tu dois prendre un temps pour définir tes objectifs. On dit que les objectifs doivent être SMART : Simple, Mesurable, Atteignable, Réaliste et avec une temps définit. Tu trouveras de l’information sur le sujet sur le web. De plus, j’ai fait un webinaire qui va t’aider sur Comment définir tes objectifs.

De plus, je dois te dire qu’il y a deux manières de les atteindre. Dans un premier temps, il y a ceux qui vont écrire et suivre une stratégie précise et il y a ceux qui disent que savoir COMMENT FAIRE n’est pas important. Ils vont envoyer dans l’univers ce qu’ils veulent et ils sont confiants que la vie va leur donner les prochains pas. Cela ne veut quand même pas dire ne rien faire. Ils vont avancer et mettre des éléments en place mais ils vont rester flexibles et réceptifs à ce que la vie offre.

Je dois te dire que pour les atteindre j’ai expérimenté le total control☺. Chaque action était mise en place et suivie, mais j’ai réalisé que je manquais de flexibilité. Alors aujourd’hui je fais un peu des deux…et même si cela paraît simpliste, je suis mon cœur.

Peu importe ce que tu choisis, tu as quand même besoin d’avoir des objectifs clairs !

Faire, faire et encore faire

Dans ce monde de performance, c’est toujours l’action qui est mise de l’avant et qui est valorisée. Une personne qui ne fait rien, c’est mal vu et on la critique. Le problème dans cette action, c’est qu’il est difficile de pouvoir s’écouter.

Solution : Je crois vraiment, que même si on a un objectif clair, il est crucial de prendre des moments de pause à ne rien faire. Cette pause permet premièrement de prendre du recul par rapport à ta vie et à la situation, deuxièmement de vérifier si ton objectif est toujours d’actualité et troisièmement elle va te permettre d’écouter cette voix en toi qui te parle souvent mais que tu n’entends pas tellement tu es pris dans le tourbillon du FAIRE. En fait, je parle de ton intuition.

Il faut aussi prendre en compte que nous sommes constitués du principe féminin et masculin. L’un permet d’identifier nos besoins (principe féminin) et l’autre permet de passer à l’action (principe masculin). Tu dois être à l’écoute de toi pour savoir quand être dans l’action et quand prendre du recul et te replier pour réfléchir…avec le cœur pas avec la tête ☺.

Un idéal

Quand je pose la question à mes clients sur l’image qu’ils ont d’eux dans le futur, je réalise que beaucoup sont déçus de voir qu’ils sont loin de leur idéal. J’avais écrit un article sur le sujet, car mon idéal m’avait littéralement drainé et tiré vers le bas.

Solution : Avoir un idéal c’est bien s’il te motive et te permet de garder le focus, mais s’il te rend triste parce que chaque jour tu vois le décalage entre qui tu es et la personne que tu rêves d’être, ça ne marche pas !

 

Le manque de confiance en soi

Si l’on n’a pas confiance en soi, il est certain que même si les objectifs sont précis, tu resteras bloquée. La confiance en soi découle de l’estime de soi, de l’image que l’on a de soi. Si une personne a une piètre image d’elle-même, c’est comme si elle se boycottait elle-même en croyant qu’elle n’est pas assez bonne pour y arriver, ou qu’elle ne mérite pas d’avoir accès à ce poste ou à cette carrière. Elle se rejette elle-même avant même d’avoir essayé. Normal, puis qu’elle ne voit pas sa valeur.

Solution : la confiance en soi est un grand travail à faire sur soi. La première chose à faire c’est de prendre conscience de ce manque de confiance. Je suis certaine qu’il t’arrive de savoir quoi faire, comment faire ou quoi dire mais de ne pas oser le faire et pourtant tu le sais, n’est-ce pas ? L’exercice que tu peux faire, c’est d’observer dans quel domaine tu n’as pas confiance en toi. Il arrive souvent qu’une personne ait confiance dans sa relation avec ses enfants mais qu’elle ait moins confiance en elle au travail. Ou encore elle est confiante avec ses collègues de travail mais l’est moins avec son patron. De plus, il y a une distinction à faire entre faire confiance et être confiant. Répète ces deux phrases : Je te fais confiance, je suis confiant. Ne trouves-tu pas, que je suis confiant a plus de pouvoir, d’énergie et est plus profond que le premier ?

 

Être parfait

Vouloir que tout soit parfait avant d’agir et passer à l’action. J’ai vu des entrepreneurs attendre d’avoir leur logo avant de commencer à parler de leur service et des gens attendre le bon moment pour agir. Y-a-t-il réellement un bon moment ?

Performance, efficacité, pertinence, pouvoir, chiffres, bonus, puissance sont des mots dans le vocabulaire de toute entreprise. Et les gens sont dans le faire tout le temps sans prendre le temps de prendre du recul.

La procrastination

La procrastination c’est regarder une tâche et avoir toujours quelque chose de plus intéressant ou de plus importants à faire. Te laisses-tu distraire par ton environnement ? En fait, la personne qui procrastine est beaucoup dans le moment présent. Elle ne vit ni dans le passé ni dans le futur. C’est le plaisir immédiat qui importe. Le problème c’est qu’il arrive souvent que cette personne devienne spectateur de sa vie et ne passe pas à l’action.

Solution : Tim Urban parle de deux sortes de procrastination. La première est la procrastination qui a une échéance. En général, lorsque la date est presque arrivée, la personne qui procrastine va se mettre en mode action car elle voit la date arriver et les conséquences négatives si elle ne se met pas au travail. Au final, la personne arrive toujours à la date fatiguée, à la course mais le travail est fait.

La deuxième forme de procrastination est celle où il n’y a pas d’échéance : changer de travail, sortir d’un mariage violent ou qui ne marche pas, devenir entrepreneur etc. C’est dans cette situation qu’il est plus dur de passer à l’action.

Si tu es dans le premier cas de figure: la procrastination avec échéance, tu arrives certainement à répondre aux échéances. Dans ce cas, il n’y a rien à changer si cela ne te fait pas vivre d’émotions ou si la tâche à accomplir donne un résultat satisfaisant. À l’inverse, dans l’autre cas, tu as aussi une date d’échéance et c’est celle du nombre de jours qu’ils te restent pour créer ta vie. Alors pose-toi la question: est-ce que tu veux vivre avec des regrets à la fin de ta vie ou avec la satisfaction d’avoir vécu ta vie comme tu l’entendais.

Les attentes et le jugement

Est-ce que tu es du genre à accorder beaucoup d’importance à ce que pensent les autres, sur leurs attentes et leur jugement ? Es-tu du genre à te laisser convaincre que ton besoin n’est pas important donc tu finis souvent par changer de plans et suivre les amis, les collègues de travail ou le conjoint? Si tu en es conscient-e en plus de cela, tu dois vraiment être en colère quand tu observes lorsque ça arrive.

Solution : Pose-toi cette question : penses-tu que ton objectif est un caprice? Le prends-tu au sérieux ? Es-tu surpris par ma question? Tu sais, on récolte ce que l’on croit, alors si tu penses que ton objectif est un caprice tu vas faire arriver des gens qui vont le juger, te juger et te rabaisser. Le premier réflexe serait de laisser tomber ces personnes, mais au fond de toi, n’es-tu pas le déclencheur de ces gestes et actions posées par ces personnes ? Ils te reflètent qui tu es.

 

Les peurs, comme par exemple la peur du succès

Il existe de nombreuses personnes qui passent à l’action mais ne termine jamais ce qu’elles commencent. Est-ce que ça t’arrive ? Est-ce possible que tu ais peur du succès et de la réussite ?

Solution : Voici la question que tu peux te poser si tu es dans cette situation : c’est quoi le pire qui peut arriver si j’arrive à bout de ce projet? Et je te vois venir, tu vas me dire : rien ! Et pourtant tu es bloqué. J’ai vu des gens me dire : si mon entreprise fonctionne, je vais devoir laisser tomber mon travail et mes supers collègues ou si j’ai de l’argent, je risque de devenir matérialiste. Tu vois où je m’en vais ? Donc inconsciemment, tu te boycottes.

Les peurs t’empêchent de passer à l’action. Si tu es du genre à parler au conditionnel ou au futur : un jour j’irai, je ferai…c’est que tu as peur de quelque chose. Pourquoi « un jour » ? Pourquoi ne pas commencer à le faire maintenant?

Les peurs représentent le plus gros de mon travail avec mes clients. C’est un processus, mais déjà si tu es capable de les observer, tu avances !

Ne pas y croire

N’oublie pas que tu arriveras à passer à l’action que si tu y crois. La pensée négative et la pensée positive, c’est simple : plus tu mets du négatif, plus tu rumines, plus ce que tu ne veux pas voir arriver va se matérialiser et l’inverse est vrai aussi. Commence par croire que c’est possible. Si tu vois que l’objectif est difficile, commence par en déterminer un autre moins dur. Un pas à la fois !

Je suis curieuse, dis-moi ce que tu en penses? Te reconnais-tu ? Que fais-tu pour t’en sortir?

«Dans un monde qui change très rapidement, la seule stratégie qui est garantie d’échouer c’est ne pas prendre des risques.» – Mark Zuckerberg

Ne manquez rien !

Recevez chaque semaine les dernières publications de nos membres ainsi que des invitations exclusives à nos événements en ligne.

Formation recommandée

Plus de recommandations

Membres à découvrir

Fait comme 2837 personnes en rejoignant une communauté en pleine croissance de professionnels du mieux-être humain et de créateurs de contenus inspirants.
En savoir plus ici