Parce que les femmes le valent bien

Parce que les femmes le valent bien

« Cette période de crise me rappelle à quel point c’est important de savoir gérer mon argent, de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier et d’investir sur du long terme pour ma liberté financière. Mais honnêtement, je ne sais pas comment faire ? Par où commencer ? et j’ai l’impression que c’est presque tabou d’en parler en ce moment ? »

Si cela vous parle, essayons de comprendre un peu mieux le rapport à l’argent des femmes avec Sandrine Larive, coach/business consultante et praticienne en hypnose/PNL.

Sandrine, est-ce que le rapport à l’argent des femmes a changé ?

1. Les femmes ont tendance à sous-estimer leur capacité

Si on regarde l’histoire, la prise en charge des investissements par les femmes est un point clé de la « révolution féminine ». Or, en Suisse par exemple en 1976, la femme mariée avait encore besoin du consentement de son mari pour contracter un emprunt bancaire.

Sarah Genequand Miche, aujourd’hui partner chez Lyra, société de gestion de patrimoine à Genève et auteur du livre Ce que valent les femmes*, met aujourd’hui ses compétences au service de l’investissement ô féminin.

Malgré le nombre de combats gagnés, elle observe que les femmes même les plus talentueuses dans leur travail éprouvent des réticences dans la gestion de leur argent pour des raisons qu’elles s’imposent à elles-mêmes.

Si cette libération financière est donc encore toute récente, on constate néanmoins que les femmes qui investissent ont un fort taux de réussite quand elles dépassent leur manque de confiance (syndrome de l’imposteur.e) et d’expérience. A nous d’initier le changement que nous voulons voir dans ce monde, financier inclus.

2. Comprendre ses croyances limitantes et combattre les clichés  

Certaines femmes sont « bloquées » quand il s’agit d’argent. Le challenge est donc de passer du fameux « ce n’est pas pour moi » à « ce n’est pas si complexe » et de considérer l’argent comme une énergie qui circule, un juste équilibre entre le donner et le recevoir.

« L’argent ne fait pas le bonheur », « Cela ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval ? », « Chez nous, on ne parle pas d’argent, c’est tabou » … Combien de phrases comme celles-ci avez-vous entendues dans votre enfance qui ont pu vous influencer et des générations entières derrière vous ? Identifier ces phrases limitantes et les dépasser pour une vie d’abondance est essentiel. L’abondance, notion introduite par Stephen R. Covey, est juste avoir assez de ressources pour vivre la vie qu’on désire et qui nous rend heureux.

Autre barrière, on associe souvent « esprit d’abondance » au fait que cela se fasse au détriment d’autrui ou à l’opposé de la « sobriété heureuse » alors qu’on peut être dans une abondance de simplicité et voir l’argent comme un flux qui soutient nos projets communs authentiques.

Par ailleurs, combattre les clichés du type « je n’ai pas assez d’argent pour investir » est aussi important. Aujourd’hui, on voit beaucoup de femmes réussir en marketing de réseau (MLM), dans l’immobilier utile ou même l’actionnariat durable pour sécuriser des revenus et être libre de faire ce qu’elles aiment dans la vie en ayant un très faible investissement de départ.

3. Devenir actrice de son chemin financier et échanger

Prendre en charge ses finances, c’est prendre sa vie en main et se prémunir plus facilement des crises.

Aujourd’hui prendre en main ses finances, c’est vouloir comprendre, ne pas attendre d’être au pied du mur pour s’y mettre, ne plus subir, diversifier, se poser les bonnes questions, se lancer en évitant le perfectionnisme, casser les mythes financiers et surtout prendre du plaisir.

Parler d’argent en période de confinement améliore les relations de couple et pourtant peu de personnes le font. C’est d’abord partager ses valeurs par rapport à l’argent et échanger sur ses objectifs de vie. Vous pouvez même inclure les enfants avec un jeu de visualisation. Oui, il y a plein de projets sur lesquels rêver pour « l’après » si petits soient-ils. L’idée est de comprendre si ces objectifs qui ont du sens pour vous sont entrepreneuriaux, émotionnels ou de sécurité.

Ensuite, Sarah nous dit qu’il faut également apprendre à ne plus raisonner de manière binaire, uniquement sur le fondement de « bonnes ou mauvaises décisions financières », mais se demander si « cette décision nous rapproche ou nous éloigne de nos différents objectifs ». Est-ce que votre argent travaille pour vous et vos objectifs de vie ? Est-ce que le niveau de risque est en adéquation avec vos objectifs et votre niveau de tolérance personnelle ?

Enfin la qualité principale d’un investisseur, c’est la gestion des émotions. La période actuelle peut être propice à des décisions impulsives. Pensez long-terme avec une vision distanciée sera un atout.

Ce moment de crise et de transition financière est une vraie opportunité pour celles et ceux qui le peuvent (j’insiste ici car je sais que beaucoup sont dans une situation critique en attendant des aides) de revoir et d’optimiser ses choix financiers si petits soient-ils, pour préparer l’avenir. Rien n’empêche de revoir les conditions financières existantes avec sa banque et de donner à une cagnotte solidaire… C’est un va-et-vient sain.

Parfois, la première chose à faire est d’investir d’abord sur soi en se faisant accompagner par un coach ou un thérapeute pour dépasser ses émotions négatives et débloquer ses croyances limitantes afin de passer à l’action. Savoir s’entourer est essentiel !

Sandrine Larive, slasheuse en développement personnel : coach et business consultante, praticienne en hypnose/PNL basée à Genève.

Site Internet : https://kyriellecoaching.com

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Publié dans Succès et affaire, Vie de couple le

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À propos de l'auteur

Sandrine Larive

Après 15 ans dans une entreprise multinationale dans l'étude du comportement des consommateurs, j'ai décidé de mettre mon empathie au service des autres. Je suis aujourd'hui Coach Certifiée, praticienne en hypnose et en PNL pour révéler le potentiel des créateurs de tout porteur de projet.

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