Vie de famille

Citation Mon enfant n’aime pas le sport, c’est grave coach?

Mon enfant n’aime pas le sport, c’est grave coach?

Article écrit pour le site LaLibre.be

Il n’aime pas faire du sport, c’est grave ?

Rappelons que l’activité physique est indispensable pour une bonne hygiène de vie ! Au même titre qu’une alimentation saine et un sommeil suffisant. L’alternance de période de travail scolaire, d’activité physique, de repos et de jeux libres est importante pour l’équilibre.

Si votre enfant n’aime pas le sport, posez-vous des questions !

 Et vous, aimez-vous le sport ?

Si à cette question, la réponse est non, ne cherchez pas, vos enfants vous imitent, comme vous, ils désinvestissent ce domaine.

Vous pouvez leur proposer d’autres formes d’activités physiques : des balades à la découverte d’une mare, de la forêt, du bord de mer sont autant de moments à partager. L’activité physique peut être associée à des découvertes. Construire des cabanes, grimper, escalader les différents agrès de la plaine de jeux, c’est autant d’activités bénéfiques. Ils inventeront des jeux, rencontreront d’autres enfants avec qui interagir.

Danser sur des rythmes endiablés dans votre salon, revenir de l’école à pied, faire du skate, du roller, du vélo… visiter la ville en hoverboard sont aussi des activités physiques.

Si à la première question, votre réponse est « oui », posez-vous la question suivante :

 Qui a choisi son activité sportive ?

Si c’est vous, peut-être n’avez-vous pas tenu compte de ses goûts.

Certains parents projettent sur leurs enfants des envies qui visent à les satisfaire eux-mêmes. Parce qu’ils n’ont pas eu l’occasion de briller dans tel ou tel sport, ils poussent leurs enfants à performer sans tenir compte de ses envies. Si c’est votre cas, il n’est pas trop tard, reprenez ce sport qui vous fait rêver et laisser à votre enfant le choix de son activité sportive.

À l’adolescence, même s’il/elle a pratiqué avec plaisir durant plusieurs années, il/elle exprime sa différence, alors qu’il/elle s’était conformé(e) à vos choix jusque-là.

Le mieux est de lui laisser faire le choix de son activité sportive extrascolaire !

Avant 7 – 8 ans, les capacités motrices, la coordination et la synchronisation ne permettent pas à l’enfant d’avoir une pratique sportive soutenue. Laissez-les papillonner dans des activités psychomotrices et multisports. Ils choisiront plus facilement le sport dans lequel ils ont envie de s’investir.

Après l’âge 7 — 8 ans, le schéma corporel est en place, l’équilibre, la coordination et le contrôle du geste permettent la pratique d’un sport. Laissez-les choisir, ils se sentiront plus responsables.

Laissez-les choisir leur activité !

Faire des choix c’est important pour l’estime de soi !  Si la pratique d’une activité physique ne se discute pas ! Parce qu’elle est indispensable à l’équilibre et au bien-être. Le choix de celle-ci doit être libre pour qu’elle ne soit pas vécue comme une corvée et que l’enfant, l’adolescent puisse s’y épanouir.

L’activité physique est importante dans le processus d’apprentissage. Nous apprenons mieux lorsque nous sommes en mouvement,[i] alors pas de devoirs, sans avoir aéré sa tête, sans s’être dégourdi les jambes et les bras, sans s’être réhydraté.

L’activité physique et sportive c’est bon pour le moral et la santé. Et si certains enfants hypersensibles supportent mal les sports collectifs, il reste une multitude d’activités physiques et sportives où l’on se retrouve seul avec ses propres performances.

Et qui a dit que la performance devait être au rendez-vous ? Le plaisir suffit !

Les parents resteront attentifs aux signes de souffrance, car parfois c’est trop !

Trop c’est trop !

Avant l’adolescence, l’enfant ne pratiquera pas plus de 4 heures par semaine ! À l’adolescence, les parents veilleront à ne pas dépasser les 10 heures de sport. Au-delà, ils doivent être suivis par une équipe spécialisée.

Les signes qui montrent que les jeunes mettent leur santé mentale et physique en danger sont nombreux, n’attendez pas qu’ils se multiplient pour consulter !

  • Il/elle délaisse tous les autres domaines de sa vie : scolaire, social, culturel, familial…
  • Il/elle devient susceptible, irritable, de mauvaise humeur, il est fatigué.
  • Il/elle se jette sur la nourriture.
  • Il/elle accuse un retard de croissance.
  • Il/elle ressent des douleurs lors des entraînements, en dehors d’une période de reprise.

Vérifier aussi comment l’entraîneur et le club gèrent les victoires et les défaites, certaines paroles, certains actes font plus mal à l’estime de soi qu’un mauvais coup.

L’important c’est de bouger !

Peu importe qu’il/elle vous suive à vélo lorsque vous joggez, que vous alliez ensemble à la piscine, qu’il/elle saute à la corde et joue à la marelle ou qu’il/elle s’éclate sur un terrain, un tatami, des barres parallèles…

L’important c’est de bouger et d’entretenir de belles relations avec vos enfants !

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Ce conseil vaut pour tous les enfants, pas uniquement pour les enfants souffrants d’un déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.

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