L’idée de mener une vie zen loin de la turbulence du matériel et de l’agitation du mental m’a toujours séduite.
C’est ainsi que j’ai essayé de faire le tri un peu partout, histoire de balayer mon être de ce qui l’encombre.
J’ai fait le tour dans mes objets, dans mon armoire et dans tout ce qui m’entoure. J’ai tout vidé, tout nettoyé pour ne laisser que du sobre.
Au début, je savourais la simplicité d’une maison nette et sans superflus, le charme d’un bureau désencombré et d’une garde-robe sobre et basique.
Mais, peu à peu je commence à m’ennuyer.En m’investissant trop dans cette discipline, j’avais l’impression que j’étouffais ma partie enfantine et créative qui aimait les couleurs, les nouveaux goûts, les fantaisies et le changement.
Partagée entre l’envie d’avoir un espace net et calme et celle de briser la routine qu’impose ce rythme , j’ai décidé , non pas de revenir à mes anciennes habitudes mais de manier les choses avec plus de souplesse.
Je ne me noie plus dans le superflu comme autrefois, c’est vrai. Mais, je me permets de temps à autre de sortir des barreaux restrictifs que je me suis imposée s’il y a de la place pour tel objet, s’il va prendre la place d’un autre ou s’il va tout simplement me rafraîchir l’âme.
La simplicité est une question de goût pour ce qu’on mange, ce qu’on porte et ce qu’on fait. Elle est » l’habit de la perfection »comme le dit un auteur. D’ailleurs, c’est dans la bonté des cœurs qu’elle loge, car ils ne portent aucun superflu…
C’est un mode pause léger et élégant qui épure notre être . Et pourtant je pense qu’ adopter des règles trop strictes tout le temps tue la joie du spontané et que la clé c’est de savoir maîtriser le bon dosage…