Nos interactions sur les réseaux sociaux

Citation Réseaux sociaux : entre connexion et déconnexion humaine

Réseaux sociaux : entre connexion et déconnexion humaine

Aujourd’hui, je veux te donner une idée de ce qui se passe sur les réseaux sociaux.

Les plateformes de médias sociaux occupent une grande place dans nos vies. Elles ont l’avantage de nous permettre de nous connecter avec des personnes que nous connaissons, de rencontrer d’autres personnes et de consulter des informations sur des sujets que nous aimons. Mais les réseaux sociaux apportent aussi un autre aspect moins favorable.

Nous n’avons plus de relation directe avec les humains et nous nous cachons derrière des écrans, nous sommes plus enclins à nous comporter de manière irrespectueuse envers les autres.

En fait, nous nous permettons de juger, de critiquer et d’insulter les autres sans les connaître. Même si, ces personnes ne nous ont probablement pas fait de mal, c’est juste qu’on les a vus passer sur les murs de nos plateformes sociales, et ça nous a mis en colère!

Si tu aimes, par exemple, les publications inspirantes des pages de développement personnel, tu peux voir des tonnes de phrases toutes faites sur tes murs sociaux avec des rêves ou de la beauté derrière elles qui peuvent te causer beaucoup de stress mental.

Donc, au-delà de l’information, il y a une forme de pression mentale qui peut s’alourdir encore d’une certaine culpabilité. La culpabilité de ne pas correspondre au canevas qu’exigent ces différents posts et tendances. Ce stress et cette culpabilité peuvent te priver de la joie de vivre et finalement guider tes propres choix.

Au total, accéder au flux permanent d’informations fourni par les plateformes de réseaux sociaux demande à ton cerveau de les stocker, de les traiter, de les juger, de les filtrer, tout en conservant ton libre arbitre et ta curiosité.

Pourquoi passons-nous notre temps à insulter les autres ?

Qu’est-ce qui fait qu’une personne qui voit quelque chose qu’elle n’aime pas, ou ne veut tout simplement pas voir s’arrête à ce moment précis pour prendre le temps de juger, critiquer, catégoriser, insulter et humilier quelqu’un qu’il ne connaît pas ?

Ma question est : ferais-tu cela dans la rue dans la vraie vie ?

Imagine aller voir cette personne et lui dire des choses comme : “Je n’aime pas que tu ne portes pas de soutien-gorge !”, ou même : “Je n’aime pas tes cheveux ! Ou simplement : “Je n’aime pas ce que tu viens de dire !”.

Tu l’insulteras, l’humilieras publiquement.

Très peu d’entre nous le font parce que socialement nous avons honte d’agir ainsi en public.

Alors pourquoi lui permettons-nous d’apparaître sur les réseaux sociaux ?

Pourquoi consacrons-nous de l’énergie et du temps à des choses que nous n’aimons pas ?

Nous ne pouvons pas plaire à tout le monde et être aimé de tout le monde.

C’est normal et naturel !

J’ai choisi d’en parler aujourd’hui parce que je vois de plus en plus de commentaires comme celui-ci sur les plateformes sociales et que les gens se font agresser sur les réseaux sociaux.

De plus, j’ai moi-même été agressée par d’autres femmes sur les plateformes sociales à différentes occasions.

Et il y a là un énorme paradoxe, car la plupart d’entre elles sont des femmes dans le même domaine professionnel que moi, c’est-à-dire le développement personnel.

Tu t’épanouis personnellement, tu viens m’insulter, m’humilier.

Qu’est-ce qui t’a fait arrêter quand tu as vu ce que j’ai posté ?

Qu’as-tu réactivé quand tu as vu ce que j’ai posté ?

C’est là que je veux t’emmener.

Lorsque tu veux commenter avec cette agressivité, cette colère réveillée en toi, pose-toi cette question :

Pourquoi s’arrêter, pourquoi se défouler ?

Qu’est-ce qui s’active en toi ?

Ça arrive à tout le monde et bien sûr ça m’est arrivé !

Cependant, aujourd’hui, je peux confirmer que je suis activé par les publications, images et informations passées sur le mur.

Bien sûr, tu as tes propres histoires et blessures et peut être sensible à certains thèmes.

Comme moi, si tu te poses cette question, tu comprendras que certains éléments dans une publication ou une autre te ramènent à tes blessures, ton vécu traumatique et te donnent envie de réagir.

Il est impératif d’organiser ta vie sociale virtuelle et réelle en fonction de cette sensibilité afin de mieux tolérer ton traumatisme et de garder une distance suffisante pour faire face à de telles informations.

De plus, tu peux être plus sensible à ces thèmes à certains moments qu’à d’autres, ce qui s’appelle un traumatisme d’anniversaire.

Comment être conscient et responsable de nos interactions sur les réseaux sociaux ?

Ce que nous nous offrons, aujourd’hui, sur les plateformes des réseaux sociaux, c’est l’autorisation de poser des actes sans y réfléchir, sans être conscient et sans même considérer l’autre, l’être humain auquel nous nous adressons.

Ne pouvons-nous pas prendre un moment pour utiliser cette fameuse théorie des 5 pourquoi ?

Je te livre ce petit dialogue interne :

– “Pourquoi n’as-tu pas aimé cet article ?”

– “Pour ceci ou cela.”

– “ D’accord, mais pourquoi ?”

“ À cause de ceci, cela.”

“pourquoi ___ ?”

“ Ah, parce que…”

– “ Pourquoi ?”

– “ parce que …”

En creusant un peu, tu comprendras que cette personne vient de t’énerver.

Elle a inconsciemment activé une blessure qui t’appartenait.

Revenons à l’exemple du soutien-gorge.

Qu’a fait cette femme pour accepter quelque chose de blessant ?

Est-il temps de regarder tes propres blessures, de faire un voyage à l’intérieur de toi-même et de voir pourquoi tu réagis comme tu le fais ?

Qui sait, tu y trouveras peut-être une pépite d’or qui t’emmènera dans un endroit qui te comblera encore plus.

Peut-être que tu n’es pas en forme et que tu ne te sens pas à l’aise sans soutien-gorge.

En fin de compte, si tu décortiques, tu constateras que cette condition provient de ton enfance ou d’un moment de ta vie.

Peut-être es-tu obligée de protéger ton corps de femme, de le cacher parce qu’on t’a dit que ce n’était ni beau ni indécent.

On t’a injecté tout cela en toi, et c’est ce qui t’a fait réagir aujourd’hui face à cette femme qui s’est permise d’aller sans soutien-gorge.

Alors ne critique pas cette femme, tu as une chance de revenir à ton enfance ou à cette période de ta vie et de dire à ton enfant intérieur, ou à cette partie de toi, qu’elle a un beau corps et toi aussi, ne le fais pas porter un soutien-gorge dans la rue supérieur.

Je suppose que si tu prends le temps de t’arrêter, d’insulter et de critiquer, il y a quelque chose qui montre que tu n’es pas épanoui, qu’une partie de toi souffre.

Honnêtement, quel est ton but ou ta conclusion en faisant cela ?

Rien

Tu crées plus de douleur car il n’y a que deux réponses possibles à tes actions.

Soit la personne te répond et ça dégénère et ça te coûte plus de temps, d’énergie et de douleur.

Soit la personne t’ignore, ton commentaire reste toujours sans réponse, il te retient plus que ta douleur, et ton enfant intérieur est ignoré et pas entendu.

Le résultat est le même, une escalade douloureuse.

Personnellement, j’ignore ce genre de commentaire jusqu’à ce que j’essaie d’en discuter.

Mais je dois comprendre que c’est souvent une poêle en fer qui bat un pot en argile !

Il m’était impossible de transmettre quoi que ce soit car cet homme était influencé par son opinion et j’ai fini dans mes propres blessures.

C’était l’escalade et j’ai fini par le bloquer.

Je ne répondrai pas aujourd’hui, je supprimerai le commentaire, si ça blesse quelqu’un, je le signalerai.

Je ne perdrai plus de temps là-dessus parce que je sais que cette personne est probablement profondément blessée et peu importe ce que je dis ou fais, à ce moment-là, je ne peux pas communiquer.

Tu ne peux pas aider quelqu’un qui ne veut pas, je préfère passer mon temps avec quelqu’un qui a besoin d’aide, de soutien et qui choisit d’être soutenu sur le chemin d’une vie épanouie.

Je ne peux que prier pour qu’un jour ces personnes souffrantes s’en rendent compte, choisissent d’être aidées, puis trouvent les bonnes personnes pour les soutenir.

Notre interaction sur les réseaux sociaux : récupère ton temps pour découvrir tes diamants.

Il me semble nécessaire d’écrire cet article, car je vois chaque jour beaucoup d’attaques sur les réseaux sociaux, et les personnes attaquées sont des hommes, des femmes, des mineurs, des personnes âgées, il n’y a pas de différence.

Si tu prends le temps de t’arrêter et de parcourir ce petit chemin intérieur.

Je te promets que tu ouvriras une porte à ta propre réussite.

N’est-ce pas plus important pour toi ?

A la fin de ta vie, veux-tu dire que tu as passé tout ton temps à attaquer tout le monde, ou y a-t-il quelque chose de plus important pour toi que tu souhaites accomplir ?

Prends le temps de découvrir ton diamant, car il y a en toi un magnifique diamant qui ne demande qu’à s’exprimer, fleurir et éclore dans le monde.

À cette fin, je t’invite à cesser d’éviter les problèmes, c’est-à-dire de rejeter la faute sur les autres et de te laisser en quelque sorte victimiser par ce qui t’entoure et te blesse.

Avec tendresse et bienveillance envers toi-même, prends ce temps qui t’ est imparti pour découvrir ce qu’il y a derrière cet évitement qui te dérange vraiment et y apporter ton attention, ton amour et ta compassion.

Prends ta vie en main !

Tu peux choisir de te suivre mes conseils en cliquant ici.

Ensuite, rappelle-toi que ton bonheur ne peut se résumer qu’à une chose : être qui tu es et être honnête avec toi-même.

L’authenticité est la clé de ton bonheur.

Alors, peut-être qu’avec ton authenticité, tu pourras même apprendre à le repérer, en lisant à son sujet et en faisant preuve d’une curiosité bienveillante, d’oser partager tes sentiments avec cette personne.

Bien sûr, fais-le que si tu te sens suffisamment en sécurité.

Au final, si en te posant ces questions et en prenant le temps de comprendre la cause de cette colère, tu réalises que tu as besoin d’aide et de soutien pour avancer sur ton chemin vers l’accomplissement de soi, alors c’est maintenant le meilleur temps pour ton opportunité!

Le bon moment pour apporter de l’amour dans ce lieu douloureux, choisis le bon chemin pour t’accompagner.

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