Clé pour atteindre ses objectifs : oublie cette partie du développement personnel
Si tu es quelqu’un qui a des envies, des objectifs de vie, des projets à accomplir qui te tiennent à cœur et que tu t’es fixé (e) une stratégie, un plan pour y parvenir. En tout cas, tu fais tout pour y arriver et tu connais les étapes nécessaires pour ça, pardonne toi de ne pas toujours suivre ton plan, tes objectifs de vie, tes stratégies.
Pardonne toi d’avoir des moments de faiblesse, de procrastination, de laisser-aller.
Parce que nous sommes humains et nos émotions ne sont pas toujours la joie ou l’enthousiasme.
Elles peuvent être la tristesse, la frustration, la déception…
Je l’ai compris, mais j’ai surtout compris quelque chose d’essentiel : ces émotions-là passent toujours dès l’instant que tu ne veux pas y rester.
Au début c’est plus fort que toi de les vivre, mais à un moment donné, elles passent.
Comme les nuages dans le ciel, comme l’eau qui coule.
Pourquoi ?
Parce que c’est ta persévérance, ton implication, ton engagement dans le temps qui feront que tu réussiras. Peu importe ton état d’esprit négatif d’un moment donné.
Ce n’est pas d’être au top tout le temps.
Faux
ça n’existe pas d’être au top tout le temps malgré ce qu’on peut vouloir te faire croire.
Tant que tu avances dans tes projets, tu restes focus, tu y arriveras.
Quoique tu aies décidé, d’accomplir
ça se saurait si toute réussite se réalisait sans obstacle matériel, financier, relationnel et émotionnel.
Ça serait trop facile. Et tout le monde aurait la vie qu’il veut.
Le tout est de comprendre, d’intégrer que tu es sans limites malgré tes émotions négatives, malgré les hauts et les bas que tu vis.
Ça fait partie de la vie et de la partie.
Je le savais sur le papier (on va dire que c’était une vue de l’esprit) jusqu’à ce que je fasse de la boxe thaï où à la fin de mon tout premier cours, je ne voulais plus revenir. Et pourtant je suis sportive et je sortais de 5 ans de boxe française.
Je suis revenue, j’ai persévéré et me suis aperçue que finalement, je me suis complètement adaptée à l’exigence physique de ce que ce sport demande : j’ai adoré
des fois, je n’y vais pas parce que je ne le sens pas ou je me sens trop fatiguée. Et je m’en veux de ne pas y aller. Et je me flagelle.
Mais au final j’ai compris qu’il y a des moments où je ne serai pas toujours au top.
Maintenant que j’ai compris ça, et que je sais pourquoi je fais les choses, je parviens à les faire quand même parce que je sais que cet état d’esprit négatif passera.
Donc, pardonne-toi, déculpabilise, ne te flagelle pas si tu n’es pas nickel tout le temps.
Le tout est de reprendre ton chemin de vie là où tu l’as laissé, à un moment donné.
Et pour que tu prennes conscience de ton état, parce qu’on ne s’en rend pas forcément compte, ça peut être insidieux, pose-toi la question en conscience : qu’est-ce qui fait qu’à un moment tu perds le fil, bien sûr sans jugement, en toute bienveillance avec toi même.
Et tu parviendras, une fois que tu auras trouvé ce truc, une fois que tu te seras retrouvé (e), à laisser partir ces moments de flottements sans y rester, si ça devait t’arriver de nouveau.
Parce que les trucs de développement personnel que tu entends partout, et pourtant j’adore le développement personnel, du genre qu’il faut toujours être au top sinon tu vas mourir, que ce n’est pas possible d’avoir des émotions négatives, enfin bon le monde des bisournous, c’est de la m….
Ce qui te fera réussir c’est d’apprendre à connaître ton mode de fonctionnement et qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné tu perds pied et pourtant, à la base, tu es super déterminé (e) dans ce que tu entreprends.
Pour moi, déjà, si tu arrives à ce questionnement même sans avoir trouvé la réponse, tu as réussi.
