Mysoginie et sexisme

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Annonces de Jessica Benidir

Description de la vidéo

Confession #1 : J’ai été misogyne !

Je confesse que pendant de longues années, j’ai été misogyne, malgré moi. Je me suis rendu compte de cela, il y a quelque temps ! Et je t’avoue quel choc ! J’ai ressenti beaucoup de honte en moi, ainsi que de la culpabilité. Je m’en suis voulu !

Puis j’ai regardé ma vie en arrière et j’ai vu toutes les fois où j’ai critiqué, humilié ou insulté une autre femme, en me basant sur des critères tels que ses tenues, ses choix amoureux, ses comportements que je jugeais de « non acceptables ».

Je vois aussi chaque fois où blessée j’ai réagi en voulant détruire une autre femme et j’ai vu que j’avais mal et que je ne savais pas comment faire autrement. J’ai senti que faire du mal aux femmes était la seule chose que je savais faire !

Le pire dans tout ça est que je n’en avais aucune conscience, je ne le faisais même pas intentionnellement ! C’était juste un mécanisme installé très tôt dans mon enfance. Il était tellement engrainé à l’intérieur que je ne pouvais pas le voir ni le sentir.

Quand j’ai réalisé que j’étais misogyne, j’ai voulu me rouler en boule et disparaître. Cette réalisation m’a donné envie de vomir, je me rendais compte combien je faisais partie du patriarcat qui m’a brisé, qui m’a fait mal, qui m’a humilié et qui m’a agressé.

Je remercie mes années d’explorations, de formations et de développement personnel qui m’ont donné les ressources, car j’ai réussi à rapidement me remettre en question et à transformer cela en moi ! Aujourd’hui, je ne vois pas l’intérêt de faire du mal à une autre femme, juste parce qu’elle porte une robe attirante, qu’elle a des poils, à cause de son orientation sexuelle ou toute autre raison.

Je t’avoue que même si j’en suis consciente et si je fais attention à mes pensées et mécanismes, je réalise à quel point ces graines d’oppression sont plantées en moi et à quel point je dois être vigilante avec mon système de pensées pour rester intègre, bienveillante et respectueuse.

Si j’écris cela aujourd’hui et que j’ose en parler, c’est pour te montrer à quel point dans notre société, les femmes sont humiliées, critiquées, effacées, insultées pour ce qu’elles portent, font et sont. C’est aussi pour te montrer que malgré toi, tu es probablement sexiste et misogyne, même si tu en es inconsciente. Et que ce ne soit pas de ta faute, c’est tout à fait normal au vu de la société actuelle, dans laquelle nous vivons.

Allez viens, je t’invite à explorer avec moi la source de la misogynie, comment ce système est ancré en chacun. e de nous., comment faire pour transformer cela et pour t’aimer en tant que femme et aimer les autres femmes.

La haine des femmes

L’étymologie de ce mot est grecque, “mysos” veut dire haine et “gyno”, femme. Oui, c’est bien ça, tu as bien lu : la haine des femmes !

Dans le Dictionnaire de Philosophie, Christian Godin explique la misogynie de la manière suivante :

– Détestation des femmes qui va de l’aversion pour leur corps au mépris pour leur comportement et leur personnalité ;
– Point de vue de celui qui se refuse à admettre l’égalité entre les hommes et les femmes.

Comment est née la misogynie ?

Je pense que la misogynie étant un système d’oppression systémique et patriarcal s’est construite au fur et à mesure de l’histoire.

En remontant l’histoire, on voit beaucoup de passages de haines et d’oppression envers les femmes, tels que dans la bible avec Eve l’infâme qui mange le fruit interdit et cause la chute de l’homme, l’inquisition et les femmes accusées de sorcelleries (et torturées pour cela), les femmes non présentes dans les grands événements de l’histoire (très peu de femmes sont reconnues pour ce qu’elles ont fait), l’inégalité salariale en 2020, juste pour citer quelques exemples.

Dans la mythologie grecque, nous pouvons déjà constater celle-ci. La première femme des mortels est Pandore, celle qui porte tous les maux, ça te rappelle quelqu’une ? Oui, oui, c’est bien Eve. Et sais-tu quels sont ces maux ? Prépare-toi à une magnifique liste : la Passion, l’Orgueil, la Tromperie, la Maladie, le Vice, la Guerre, la Folie, la Vieillesse, la Misère, la Famine, la Mort.

Puis regarde la fameuse guerre de Troie, combien de films ont été faits autour de cet événement de l’histoire ? Celle-ci est à cause d’une femme, la belle Hélène qui incarne la femme trophée qu’il faut gagner à tout prix et en même temps, la femme séductrice et perfide, celle qui cause la mort de milliers d’hommes et d’innocents.

Et Dalila qui coupe les cheveux de son amant dans son sommeil pour lui tirer sa force et le laisser se faire crever les yeux par ses ennemis écrit dans la bible.

Shéhérazade dans les milles et une nuit qui doit se montrer calculatrice afin de ne pas se faire tuer par l’homme qui souhaite la pénétrer pour ensuite la faire assassiner. Cette histoire aux notes parfumées et appelées de Milles et une nuit, nous empoisonnent de ces odeurs de misogynie, elle nous montre que nous devons inventer et utiliser nos charmes pour ne pas nous faire ni violer, ni assassiner.

Il existe des dizaines, voire des centaines d’histoires, de récits, de contes ou de mythes, au long de l’histoire, qui diminue la femme au second rang derrière l’homme !

Faisons maintenant un tour dans l’univers Disney et analysons brièvement ses princesses :

– La belle au bois dormant se fait endormir ainsi que tout son royaume par une fée et elle se fait réveiller d’un baiser, non consenti par un prince. Donc si un prince nous embrasse pour « nous sauver », c’est OK ?

– Blanche Neige est tellement belle que sa belle-mère fait tout pour la tuer puis elle fait le ménage pour les sept nains, qui entre nous sont bordéliques.

– Ariel pour l’amour de sa vie, va transformer sa nature de sirène pour devenir humaine et abandonner son royaume. Sans dire qu’au début, elle perd sa voix et doit conquérir son bien-aimé en utilisant ses atouts physiques.

– La Belle et la bête, Belle nous montre un magnifique syndrome de Stockholm en tombant amoureuse de l’homme qui l’emprisonne.

– La gentille Cendrillon se fait maltraiter par trois femmes qui sont sa belle-mère et ses belles-sœurs, on a presque envie d’être aussi gentille qu’elle et d’accepter de nous faire maltraiter pour qu’un prince vienne nous sauver. Parlons aussi des chaussures de verres, ça doit faire mal d’en porter ! Mais Disney nous montre que pour être une princesse, il faut être belle et souffrir.

– Les 101 dalmatiens, qu’en est-il de la partie où Bongo critique l’apparence des femmes qu’il voit passé dans la rue ?

« Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Fin. » Qu’est-ce que cette phrase répétée encore et encore dans notre enfance nous inculque ?

– Tout d’abord l’idée qu’après le mariage, il faut avoir des enfants et vivre heureux. Donc pas d’espace pour les tensions, conflits et autres qui sont tout à fait normal dans une relation.

– Ensuite, qu’est-ce qui se passe avec les détails pratiques du quotidien ? Qui fait quoi dans le monde des princesses ? Qui cuisine, range la maison, s’occupe des enfants ?

– Puis si nous ne sommes pas heureuses dans notre mariage, c’est de notre faute, c’est nous qui sommes brisées.

Comment faire confiance aux femmes avec de telles histoires ?

Depuis notre enfance, nous entendons des personnes autour de nous que ce soit dans notre famille ou à l’école avec des propos sexistes, diminuant la femme.

Ces histoires racontent que la femme est une putain, qu’elle est calculatrice, qu’elle va faire du mal, qu’elle va nous blesser ou bien qu’elle est gentille, docile et surtout bien soumise à l’homme, et donc qu’elle n’a ni vie ni esprit critique.

C’est devenu tellement banal quand nous sommes adolescentes que nous n’y faisons même plus attention, mis à part que nous ne faisons pas confiance aux femmes, même en temps que femmes.

En tant que femmes, nous arrivons à un stade où nous ne faisons ni confiance aux autres femmes, ni à nous même.

La haine dans la musique

Il y a une haine des femmes présentes dans notre société, elle est tellement commune qu’on n’y fait même plus attention.

Mais quand on en parle, on nous dit que non, regarde toutes ces chansons d’amour pour la femme est le type de réponses que l’on entend.

Oui quand j’entends ces chansons dites d’amour, je ne vois pas d’amour, mais de la passion, une envie de possession, d’exploration, de pénétration, de soumission, voire d’exploitation.

Voici quelques artistes qui ont fait des « chansons » sexistes et misogynes : M.Gims, G. Brassens, Eminem, Léo Ferrer, Rolling Stones, Booba, Serge Gainsbourg, Michel Sardou, Johnny Halliday, David Guetta, juste pour en citer quelques-uns, la liste est malheureusement très longue.

Cette haine est donc tellement commune que subtile et c’est ainsi que nous la pratiquons, j’ose dire TOUS et TOUTES ! C’est d’ailleurs pour cela que la misogynie est systémique. Elle fait partie intégrante de nos vies, à un tel point que nous ne le voyons même plus.

La misogynie au quotidien

Que tu le veuilles ou pas, tous les jours, tu es confrontée à des propos ou actions misogynes et sexistes qui rabaissent les femmes !

Il est normal de juger une femme en fonction de ce qu’elle porte, si c’est trop sexy : c’est une pute, une salope, une traînée, si c’est trop couvert : c’est une prude, une frigide, une froide, si elle dit ce qu’elle pense : c’est une hystérique, une féministe, si elle ne parle pas : elle est une douce, une pauvre, une gentille. Je pourrais continuer cette liste pendant longtemps, l’essentiel, ici est que tu constates avec moi que quoiqu’une femme fasse, elle sera critiquée, jugée et humiliée.

Maintenant, faisons un tour du côté des dictionnaires, jusqu’à cette année dans le Larousse, une boulangère était la femme du boulanger, de même pour la bouchère, la présidente, ce ne sont pas des femmes à part entière, comme l’ambassadrice, elles sont femmes de… ces métiers ne peuvent, sans un homme !

D’ailleurs, parlant de dictionnaire, en langue française, on dit et on apprend dès notre plus jeune âge que le masculin l’emporte sur le féminin. Donc, selon cette règle, s’il y a 1000 femmes et un homme, nous devons dire ILS et non pas ELLES, alors que la femme se trouve en majorité.

Que ce soit dans le langage courant ou dans notre quotidien, tous les jours nous sommes face à une diminution de la femme !

Regarde par exemple, les publicités, dans lesquelles les femmes sont utilisées comme des objets, afin de vendre tout et n’importe quoi. Encore en plus, remarque que souvent ce n’est pas une femme entière que tu vois, mais juste une partie de son corps. Il y a même des publicités dans lesquelles les femmes dans des poses, donnant une idée de soumission à l’homme.

Maintenant que tu sais cela, je t’invite à remarquer ce que tu vois dans les publicités et ce que cela te fait.

Et dans les journaux, as-tu remarqué que quand une femme fait quelque chose, on ne donne pas son nom, comme il est courant pour un homme. Exemples : « Une femme Première ministre en Belgique » ou « une femme à la tête d’Air France ».

Cela est tellement courant, qu’un groupe féministe a décidé de dénoncer cela et « Une Femme » à même sa page Wikipédia qui recense les titres dans lesquels elle apparaît.

Dans les magazines, les femmes sont mises en avant pour leurs tenues, leurs comportements sexuels, intimes et amoureux, pour leur maternité, et non pas pour ce qu’elles sont !

Dans les magazines féminins, tu as des pages dédiées à l’apparence de telle ou telle femme. Dans les magazines people, les titres sont accrocheurs sur le fait qu’une femme a été à la plage, qu’elle a grossie, fait du topless, a de la cellulite, des poils sous les bras.

As-tu remarqué comment les femmes disparaissent ?

Te souviens-tu de Janet Jackson ? J’imagine que oui et que tu te souviens de l’accident avec Justin Timberlake au Super Bowl. Durant un duo, Justin s’est accroché à son habit et son sein s’est dénudé. Vois-tu que depuis ce jour, elle n’a plus lancé de nouvel album ?

C’est normal pour toute une société ce que cette femme a fait est considéré comme un attentat à la pudeur (oui, un magnifique sein fait tout cet effet dévastateur) dans une société qui sur-séxualise la poitrine des femmes.

Cet évènement a été appelé du Scandale du Nipplegate et a même sa propre page Wikipédia. En 2006, la recherche sur cet accident a été la plus grande en une seule journée sur internet depuis sa création et rentrant dans le Guinness des records.

C’est d’ailleurs le moment de transition dans notre société où les tétons des femmes sont devenus inappropriés. Il ne faut plus les montrer, mais accepter de voir ceux des hommes.

Alors plus personne ne va la produire ! Et ainsi, elle disparaît. Comme beaucoup d’autres femmes qui ne rentrent pas dans les mœurs, comme Alyssa Milano qui après sa grossesse ne s’est pas empressée de perdre du poids et de ce fait n’ai plus invité pour travailler dans des films ou séries. La bonne mère doit vite retrouver son corps d’avant et faire semblant qu’elle n’a pas créé un humain dans son utérus.

Le quotidien des femmes

Être une femme aujourd’hui implique de faire attention à ce que l’on porte, où l’on va, avec qui et à quelle heure de la journée ou de la nuit. Cela afin de nous éviter d’être agressées verbalement ou physiquement.

Les féminicides sont aussi le pain quotidien des femmes. En France, grâce aux associations, nous savons que cette année plus de 80 femmes ont été tuées par leur conjoint, certaines avaient porté plainte et leurs plaintes n’ont pas été prises au sérieux. En Belgique, malheureusement, il n’existe pas de chiffre officiel.

En pratico-pratique, les produits destinés à être consommés par des femmes sont dotées de la taxe rose, oui, celle qui augmente le prix parce que c’est rose ou pour les femmes. Regarde dans les magasins, les supermarchés ou sur le compte Instagram de @pépitesexiste. Une même brosse à dents pour enfant peut coûter plus cher parce qu’elle est rose, de même pour un rasoir, un vin, etc..

Et nous les femmes sommes tellement habituées à cette condition imposée, que nous n’y prêtons même plus attention.

Et les hommes, dans tout ça ?

Tout ce que je viens de citer, les hommes ne le vivent pas !

Un homme ne sera pas jugé sur le nombre de femmes avec lesquelles il a couché, au contraire, il sera un héros.

Un homme ne doit pas se soucier de sa sécurité et faire attention à ce qu’il porte, aux heures auxquelles il sort.

Un homme voit la presse, les magazines, les journaux mettre d’autres hommes en valeur.

Un homme gagne 30 % de salaire en plus qu’une femme donc il a un pouvoir d’achat plus conséquent.

Alors, oui, j’entends déjà des personnes me dire : « mais les hommes souffrent aussi », « mais ce n’est pas tous les hommes ». Oui, bien entendu, je ne dis pas ce que je dis pour oublier les hommes. Mais, les femmes dans cette société, même si nous sommes la moitié de la population, sont considérées comme inférieures à l’homme.

Et en tant que minorité, c’est elles que je souhaite mettre en lumière dans cet article. En plus, les hommes faisant partie de la supériorité ne se rendent pas compte de ce que nous vivons comme oppression au quotidien. Et ceux qui s’en rendent compte et essaie de changer, j’ai envie de vous dire que pour que cela change, devenez féministe !

Dans quel monde sont nos filles et nos sœurs en train de grandir ?

Le pire dans tout ça, c’est que ce n’est pas la faute d’une personne, d’un groupe, d’une société, d’une religion ou d’un état, c’est partout et en nous aussi.

Et le mieux, c’est que comme c’est un mécanisme en nous tous et toutes, nous pouvons chacune et chacun essayer de prendre conscience de notre sexisme, de notre misogynie.

Avec tout ça, comment veux-tu aimer les femmes ?

Si dans notre inconscient, nous recevons en permanence des messages qui nous montrent que celles-ci sont vilaines, méchantes, porteuses de tous les maux de l’humanité, etc.

Même nous les femmes nous nous détestons, nous détestons être Femme, jusqu’au jour où nous réalisons que tout cela est une conception d’un système dans lequel nous sommes et que nous ne nous détestons pas !

Ce que tu peux faire ?

Ce système d’oppression est tellement imprégné en nous, que ça prend du temps à se déconditionner.

Je me surprends encore avec des pensées condescendantes sur les autres femmes et sur moi-même, malgré que, j’ai cette conscience.

Tout d’abord, observe la société, les histoires, les journaux, les magazines, etc. pour voir à quel point tous les jours, tu reçois des images négatives et dégradantes de la femme.

Puis, prends conscience de tes pensées sexistes et misogynes, regarde-les, n’aie ni peur ni honte ! Tu n’es pas tes pensées.

Ensuite, quand tu te surprends à diminuer une autre femme, demande-toi pourquoi tu le fais, qu’est-ce que tu es en train de juger ?

Pose-toi la question suivante : est-ce que j’aimerais être jugé à cause de……………… (complète) ? Probablement, la réponse est NON !

À cet endroit, aime-toi, pardonne-toi et excuse-toi (si possible).

Tu peux aussi pratiquer le Ho’Oponopono, qui est une tradition spirituelle d’Hawaï et qui a comme but de « réparer les choses », « de rétablir l’équilibre ».

Pour cela, à voix basse, haute ou intérieurement répète-le suivant : « Je suis désolé·e, pardon, je t’aime, merci ». Répète autant de fois jusqu’à ce que tu sentes que quelque chose a changé dans ton énergie, que tu te sens mieux.

Avec amour, volonté et persévérance, tu arrives petit à petit à te déconditionner de toutes les années de misogynie et ainsi tu apprends à développer des relations saines avec les femmes basées sur la bienveillance, le respect, l’entraide et l’amour.
Sache aussi que l’on ne peut pas dire que l’on n’est pas misogyne. Si l’on n’est pas misogyne, on est féministe, de même pour le sexisme, ou l’on est sexiste ou l’on est féministe.

Aujourd’hui, je suis féministe et je prône une équité entre les femmes et les hommes, je souhaite que les femmes soient reconnues comme telles et non comme égales aux hommes. Ainsi, nous sommes tous et toutes respectées comme des humains avec des besoins, des opinions, des désirs différents.

Je souhaite un monde dans lequel quand nous sommes menstruées, nous n’avons pas à nous forcer de travailler ni à nous cacher, par exemple.

Je souhaite une société qui respecte et honore la femme, son corps, ses choix et les valeurs féminines. Je rêve de pouvoir sortir quand je veux, où je veux et comme je veux, sans avoir à penser à ma sécurité !

Pour arriver à construire ce monde, nous devons chacun et chacune déconstruire ce système à l’intérieur de nous.

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Cet article est le premier d’une série de confessions que je vais faire petit à petit quand je me sens prête à assumer publiquement ma vulnérabilité.

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Je t’embrasse,

Jessica

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