Ils te regardent de haut, comme s’ils détenaient la vérité absolue. Ils te balancent leurs jugements, leurs « moi, à ta place… » sans jamais prendre une seconde pour se demander s’ils ont eux-mêmes appliqué ce qu’ils prêchent. Ils te disent comment avancer, mais eux, ils sont bloqués dans leurs propres contradictions. Ce n’est pas le savoir qu’ils veulent partager, c’est juste un besoin maladif de se sentir supérieurs.
Le plus ironique ? C’est souvent ceux qui ont le plus de leçons à donner qui fuient leurs propres erreurs. Ils prêchent la patience, mais explosent pour un rien. Ils vantent l’humilité, mais ne supportent pas d’avoir tort. Ils prônent la bienveillance, mais dès que tu n’es pas d’accord avec eux, ils te méprisent. Ils confondent morale et condescendance, oubliant qu’un vrai conseil vient avec une main tendue, pas avec un regard accusateur.
Laisse-les parler. Laisse-les croire qu’ils sont au-dessus de tout. Toi, continue d’évoluer sans avoir besoin d’écraser les autres. La vie n’a pas besoin de spectateurs qui jugent depuis les gradins, elle a besoin de gens qui avancent, qui tombent, qui apprennent, et qui tendent la main aux autres sans se sentir obligés de leur faire la leçon.