Cela vous choque que je dise que l’on n’a pas le droit d’être malheureux?
La vie de tous les jours nous semble parfois difficile et des défis se présentent constamment à nous et nous brusquent, parfois.
Cela vous choque que je dise que l’on n’a pas le droit d’être malheureux?
La vie de tous les jours nous semble parfois difficile et des défis se présentent constamment à nous et nous brusquent, parfois.
Forcément, tout n’est pas toujours parfait, en apparence du moins. Et nous devons quelques fois gratter un peu pour voir le bien dans le mal. Et trouver le bon côté d’un échec n’est pas toujours si évident, surtout à courte échéance!
Accepter le bien et le mal, admettre que tous deux sont utiles, qu’on ne peut passer d’un bonheur à un autre bonheur sans subir quelques contrariétés, voilà qui est laborieux.
Une bonne nouvelle, c’est un médicament formidable, une mauvaise nouvelle, un coup de couteau, une blessure, peut-être aussi la fin, la mort.
Claude Lelouch, Le dictionnaire de ma vie
Comme dirait François Lemay, » It’s a process »! Dans son livre Tout est toujours parfait, il nous convainc que tout ce que nous vivons — le bon comme le mauvais — arrive car il a quelque chose à nous apprendre.
Mais en attendant d’assimiler la subtilité de son concept et de comprendre pourquoi faut-il quelques fois souffrir pour apprendre ; j’aimerais vous convaincre que notre vie matérielle n’a jamais été aussi facile!
Vraiment? Me direz-vous.
Quand on regarde un peu en arrière, on comprend rapidement que l’effort physique qui devait être déployé par tous nos ancêtres – jusqu’à maintenant – pour survivre, n’existe à peu près plus sur nos continents américains et européens.
Les travaux manuels hyper épuisants ont pratiquement disparu et on se retrouve avec la possibilité de gagner sa vie sans la perdre, si on le veut bien!
De plus, les accidents au travail ont diminué considérablement depuis les dernières décennies.
Bref, notre vie de tous les jours n’a jamais été aussi facile!
Vous avez certainement tous regardé de vieux films qui montrent clairement le mode de vie difficile de nos ancêtres. Tous les appareils électroménagers qui se sont ajoutés au cours des derniers cinquante ans ont changé de facilité notre vie de tous les jours.
Nos revenus ont aussi beaucoup augmenté depuis cinquante ans.
Et nos dépenses?
C’est là le cœur du problème : nos revenus ont augmenté et nos dépenses ont suivi!
Dans la tête de plusieurs consommateurs, c’est comme s’il fallait tout dépenser notre argent pour être heureux!
Pourtant, pour ceux qui – comme moi – ont graduellement compris et adopté le minimaliste, la vie peut-être si simple et agréable sans tout acheter ce que l’on nous offre.
Mais pour plusieurs d’entre nous; c’est aussitôt reçu, aussitôt dépensé. Et même certains mois, nous dépensons plus que nous recevons…
Quel paradoxe de voir que ce qui nous rend malheureux et tristes, c’est le stress financier et le malêtre que l’on vit tous les jours.
C’est d’ailleurs ce qui nous fait croire que la vie est vraiment difficile! Car des études montrent que le stress est causé en grande partie par le stress financier.
Se répéter plusieurs fois par jour : « maudite argent » ne changera rien à votre vie et à votre détresse.
Et se convaincre que « l’argent, je m’en fous! » ne vous aidera pas non plus à améliorer votre réalité et votre plaisir de vivre.
Alors, que faire sinon comprendre.
Ce qu’il faut, c’est mieux comprendre la chance que l’on a!
Quelle chance?
Je vous explique ça en quelques chiffres si vous le permettez (je serai bref!).
Statistiquement, les pays riches d’Europe, le Canada et les États-Unis, l’Australie et le Japon représentent moins d’un milliard de personnes. Soit, disons 10 % de la population mondiale.
Vous voyez où je m’en vais?
Et maintenant, si je vous disais que puisque vous faites partie de la grande classe moyenne; cela veut dire que vous faites partie des 5 % les plus riches du monde!
Oui, vous êtes plus riche et vous avez plus de ressources financières que 95 % des êtres vivants de notre planète!
Ce n’est pas rien ça!
Oui, oui, je sais. L’envie de vous comparer ne manque pas. C’est humain! On ne manque pas de se comparer avec un plus riche, un plus beau…
Mais on n’as pas le droit d’être malheureux pour ça!
Ce qui ne veut pas dire qu’on ne doit pas continuer à travailler à améliorer notre situation matérielle et financière…
À vous de vous situer plus exactement par rapport aux autres habitants de la planète si c’est vraiment important pour vous, mais vous comprenez maintenant que se plaindre tous les jours lorsqu’on fait partie du premier 5 % de la population, c’est se plaindre le ventre plein…
En titrant mon article: Et si on n’avait pas le droit d’être malheureux, je n’ai pas voulu vous choquer, bien au contraire!
Mon but était de vous faire prendre conscience de l’importance d’apprécier ce que l’on a plutôt que de focaliser sur ce qui nous manque dans notre vie. C’est d’ailleurs cela qui vous rendra vraiment heureux!
Alors… si vous croyez — comme moi, et Einstein! – que quand quelque chose ne va pas, il faut changer quelque chose dans notre vie, alors changez-le!
Je vous offre plein d’articles gratuits sur le bonheur financier, mon livre est offert pour le prix d’une sortie au cinéma et j’offre des consultations en coaching privé par séance plutôt qu’à l’heure. J’aime mon métier!
À moins que vous ne vouliez relever ce défi?
Au plaisir,
Marc
Crédit photo : 123rf