Le Petit Prince est un roman philosophique sous l’apparence d’un conte pour enfants publié en 1943 par Antoine de Saint-Exupéry. Il est un des plus lus dans le monde. Le langage, simple et dépouillé, parce qu’il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d’une conception symbolique de la vie.
Chaque chapitre relate une rencontre du Petit Prince qui laisse celui-ci perplexe quant au comportement absurde des « grandes personnes ». On peut y lire une invitation de l’auteur à retrouver l’enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) ».
La beauté de ce magnifique conte réside dans les profonds enseignements humains qui sont exprimés dans un langage simple et ludique, rempli de mots qui évoquent de merveilleuses images, chargées de sensibilité, d’amour et de tendresse.
16 citations philosophiques du Petit Prince :
- Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’ entre elles s’en souviennent.
- Tu te jugeras donc toi-même, lui répondit le roi. C’est le plus difficile. Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
- Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets.
- L’ autorité repose d’ abord sur la raison. Si tu ordonnes à ton peuple d’ aller se jeter à la mer, il fera la révolution. J’ ai le droit d’ exiger l’ obéissance parce que mes ordres sont raisonnables.
- Connaître ce n’est pas démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision.
- On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
- Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n’ existe point de marchands d’ amis, les hommes n’ ont plus d’ amis.
- C’ est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante
- Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
- Qu’est-ce que signifie «apprivoiser»? C’ est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie «créer des liens…»
- La fin d’une chose marque le commencement d’une nouvelle
- Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux le pays des larmes !
- Apprivoise-moi ! Que faut-il faire ? dit le petit prince. Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t’assoiras d’abord un peu loin de moi, comme ça, dans l’herbe. Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus.
- Bien sûr, dit le renard. Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
- C’est véritablement utile puisque c’est joli.
- J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable, on ne voit rien, on n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence.
Le Petit Prince est l’un des plus grands phénomènes de la littérature mondiale. Ce conte philosophique nous séduit pour les valeurs humaines qu’il nous enseignement et qui se transmet depuis plusieurs générations. Cette oeuvre littéraire est aujourd’hui une référence dans le domaine du développement personnel, un messager de la paix et pour les des droits des enfants partout dans le monde.