Albert Camus a eu une enfance pauvre et difficile. Il n’a pas connu son père et a passé son enfance en Algérie avec sa mère. Il n’a pas eux la chance d’accéder à une carrière universitaire à cause de sa maladie, la tuberculose. Il devient journaliste engagé après avoir obtenu une licence de philosophie.
Albert Camus retire une méfiance de l’endoctrinement après une courte adhésion au parti communiste. Il avait la certitude que la stratégie politique ne doit jamais prendre le pas sur la morale. Il rencontre Jean-Paul Sartre et travaille avec lui au journal « Combat ». Ils développèrent une complicité intellectuelle qui prit fin en 1951 lors de la publication de « L’homme révolté ». Il refusait la conception marxiste, un courant de pensée politique, sociologique et économique fondé sur les idées de Karl Marx sur la révolution qui légitime l’utilisation de la violence.
Albert Camus a précisé sa pensée avec une philosophie existentialiste sur l’absurdité de l’absence de sens à la vie. Une philosophie lucide qui permet de mieux assumer l’existence, en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L’homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l’injustice. Albert Camus met à profit son talent d’écrivain pour diffuser sa philosophie au travers différentes œuvres littéraires pour lesquelles il obtient le prix Nobel de littérature en 1957.
Voici 21 citations d’Albert Camus sur le sens de la vie :
- Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas. Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas. Marche juste à côté de moi et sois mon ami.
- Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent et qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver.
- Chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse.
- Combien de crimes ont été commis simplement parce que leur auteur ne pouvait supporter d’avoir tort.
- L’habitude du désespoir est plus terrible que le désespoir lui-même.
- Ceux qui aiment et qui sont séparés peuvent vivre dans la douleur, mais ce n’est pas le désespoir: ils savent que l’amour existe.
- Le bonheur, pourquoi le refuser ? En l’acceptant, on n’aggrave pas le malheur des autres, et ça aide même à lutter pour eux. Je trouve regrettable cette honte qu’on éprouve à se sentir heureux.
- En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout.
- Le seul moyen d’affronter un monde sans liberté est de devenir si absolument libre qu’on fasse de sa propre existence un acte de révolte.
- La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur.
- L’homme n’est rien en lui-même. Il n’est qu’une chance infinie. Mais il est le responsable infini de cette chance.
- Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène ?
- Je m’efforce de ne pas mépriser ce à quoi je n’ai pas accès.
- Vieillir, c’est passer de la passion à la compassion.
- Tout accomplissement est une servitude. Il oblige à un accomplissement plus haut.
- Ceux qui manquent de courage ont toujours une philosophie pour le justifier.
- Vivre en homme libre, c’est refuser d’exercer et de subir la terreur.
- Aller jusqu’au bout, ce n’est pas seulement résister, mais aussi se laisser aller.
- Pour se connaître, il faut s’accepter.
- Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser.
- Sans travail, la vie devient pourrie. Mais quand le travail est sans âme, la vie étouffe et meurt.
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