Ça y est, j’y suis.

On m’en avait déjà parlé, mais bon…

Tu sais, tu te jettes à l’eau, tu fais plein de trucs pour réaliser ce qui te tient le plus à coeur, tu mets en place le plan qui détaille étape par étape les différents paliers.

Mais pas ou peu de résultats au départ à hauteur de tes attentes, malgré tous les efforts que tu fais.

Et Dieu sait que tu en fais des efforts !!

Et puis, ça y est, ça décolle, tu es hyper content parce que ça marche vraiment et puis… ça retombe de la même façon que c’est monté.

Et puis ça repart…

Et puis… ça retombe…

Les montagnes russes émotionnelles !!

Ça y est j’y suis.

Je suis en bas.

Un vrai bas.

D’habitude, je sais comment retrouver mon énergie, mais c’est la première fois que j’ai affaire à un bas de fou.

Plusieurs questions me viennent :

Est-ce que j’arrête là ?

Après tout ce que j’ai fait, tous les sacrifices, le temps passé, ce don de moi ?

Et pour faire quoi d’autre qui me plairait autant ?

Pour finalement revivre la même chose ?

Parce que c’est comme ça que ça doit se passer, la vie étant ainsi faite.

NON, PAS POSSIBLE

De toute façon, je ne suis plus la même personne que lorsque j’ai commencé.

J’ai grandi, j’ai muri, je suis tombée, je me suis relevée, je me suis connectée, je me suis transformée…

À partir de là, c’est quoi la suite pour moi ?

Je continue.

Et c’est non négociable.

Même pas avec moi-même.

Surtout pas avec moi-même.

OK

Et comment retrouver ma flamme intérieure, mon vrai désir ardent qui s’est mis en stand-by je ne sais pas comment ?

Je n’ai finalement fait qu’une chose.

Je me suis retournée sur qui j’étais et qui je suis devenue, sur tout ce que j’ai accompli, sur ce que ça m’a apporté, les superbes personnes avec qui j’ai connectées.

Pour moi, ça n’a pas de prix et ne peut être abandonné.

Je ne vivrai pas dans le regret.

« Je persisterai tant que je n’aurai pas réussi. J’éviterai le désespoir même si cette maladie de l’esprit venait à m’affliger, je continuerai à travailler quand même le découragement dans l’âme. Je persisterai. Je gagnerai. »

OG MANDINO

Cécile
Ta coach, toujours