Je n’ai plus de temps pour le chagrin, ni pour la misère mentale. Je n’ai plus de temps pour la colère, d’ailleurs je n’y arrive plus. J’ai remarqué qu’il m’est extrêmement difficile de me laisser traverser par des états de colère ! Avant, je m’emportais facilement, je me plaisais à dire que j’étais une sanguine… Peut-être pour impressionner et pour me vanter. Ou alors, je le disais pour faire peur, ou pour éloigner les gens mal intentionnés.
C’est vrai, je n’ai plus le temps à ça ! J’ai trop souffert dans ma vie, certainement comme vous qui me lisez. J’ai été souvent triste, j’ai beaucoup pleuré aussi. J’ai connu les ravages de la colère, les brûlures de la tristesse, les morsures du chagrin.
Je parlais souvent de mon enfance terriblement difficile qui a nécessité vingt-cinq années de travail sur moi-même pour que je puisse m’en sortir. Et je ne comprenais pas pourquoi je revivais sans cesse les mêmes évènements difficiles, ni pourquoi je m’attirais le même genre de personnes.
J’ai travaillé sur mes blessures, et cela m’a valu d’arpenter des chemins tortueux, extrêmement durs pour que j’aille me rencontrer et ainsi expérimenter le pardon et l’acceptation.
Le parcours d’une vie est vaste et multiple, et j’aime à dire que je suis vraiment passée par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel !
Je suis une femme courageuse, j’ai toujours voulu m’en sortir, me faire ma place, exister aux yeux des autres, briller et m’imposer. Me prouver de quoi j’étais capable.
Je cherchais la reconnaissance…
Et j’ai été un leader dans mon métier de Chef Manager ! Je commandais mes troupes d’une main de fer, mais toujours avec le sourire et avec du coeur… Une façade de plus…Pour éviter d’aller vraiment au-dedans de moi pour comprendre pourquoi je continuais de souffrir… Je sentais comme un appel quelque part en moi… Jusqu’à ce que j’aille la rencontrer… Ma petite fille intérieure… une des plus belles rencontres de ma vie ! La plus difficile aussi. Nous avons fait connaissance, je l’ai apprivoisée, sécurisée, choyée, redonné confiance.
Quiconque est allé rencontrer son enfant intérieur après avoir vécu une enfance extrêmement traumatique saura de quoi je parle ici.
Ces combats, ces luttes, rencontres et découvertes ont nécessité vingt-cinq années de ma vie, je le répète encore. Un vrai parcours de combattante, de guerrière de lumière, à la recherche de sa propre lumière intérieure.
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Il y a eu des vagues. Il y a eu des victoires… Et je me suis pris quelques belles claques… (au sens figuré). Des avancées fulgurantes, des prises de conscience quantiques et des régressions aussi. Tout cela fait partie du chemin de chaque guerrier de lumière.
Aujourd’hui, je poursuis bien sûr mon chemin d’évolution, mais j’ai lâché et transmuté beaucoup de choses qui m’alourdissaient jusqu’alors. Je me suis allégée de ce qui vibrait bas.
Après la prise de conscience, est venu comme un état d’urgence de rattraper la vie, d’y mordre dedans à pleines dents. De m’autoriser à savourer le bonheur, de le manger comme un gâteau moelleux tout plein de miel dégoulinant…
Oui, croquer la vie et m’en réjouir. Vivre le bon, le ressentir par tous mes sens. Vibrer la vibration du bonheur et de la joie intense… parfois, oui, jusqu’à l’indécence (presque…).
Et là, beaucoup de choses changent, petit à petit.
Plus on vibre haut et plus on est attiré par des sentiments et émotions qui ressemblent à ceux de l’amour, du partage, de l’écoute et du non-jugement. Les goûts changent subitement et cela se ressent fortement dans l’alimentation. On mange plus léger et plus vert souvent. On a envie de s’alléger par le jeûne qui peut devenir un véritable art de vivre quand il est pratiqué de façon régulière (et sans souffrance aucune).
Il est bon de vibrer haut, de vibrer dans l’amour et dans la joie.
Bien sûr, la vie quotidienne fait que nous vivons parfois des tracasseries ou désagréments. Il peut arriver aussi de se réveiller un matin et de ne pas se sentir bien, sans raison aucune. Mais je ne m’y attarde plus.
Cela ne m’intéresse plus du tout. Ça me fait même mal de ressentir ce genre de basse vibration, cela me gêne et me crée de l’inconfort, alors je l’accueille en conscience, je l’accepte et je cherche instinctivement ce qui pourrait me faire du bien, là tout de suite, pour me soulager, pour que je me sente en harmonie et en paix. Je mets de la musique qui me plaît, je chante, je mets mon corps en mouvement, je fais des affirmations, je vais dehors respirer un bon bol d’air…
J’ai même remarqué que la peur était partie de ma vie ! C’est quelque chose, ça, quand même ! J’expérimente maintenant dans ma chair ce qu’est le lâcher-prise. Et j’ai aujourd’hui une totale confiance dans l’Univers. Je n’ai plus aucun repère et c’est parfait comme cela !
Tout est mouvance, j’ai fait le choix d’entrer totalement dans le jeu de la vie et de m’amuser en gardant mon âme d’enfant.
Oui, j’ai confiance. En moi déjà, et rien que ça, c’est énorme ! Alors, oui, c’est vrai, je n’ai plus le temps pour le sentiments négatifs qui risqueraient de me perdre ou diminuer ma joie intérieure.
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Il existe un soleil en moi, et c’est mon devoir que je le fasse briller pour chacune de mes cellules, en conscience. Je sais aussi qu’en rayonnant de cette façon, je le partage aux autres et j’aide également à l’élévation de leurs vibrations. Tout dans la vie est une question de choix et de décisions.
Un jour, j’ai dit non à la frustration, au manque et à la peur. J’ai dit non à ce qui créait du malaise en moi. J’ai pris conscience de ma souveraineté et je me suis dit que je valais beaucoup plus que cela. Alors oui, cela demande de la vigilance et de l’attention.
Je suis un être précieux et le temps presse pour que j’oeuvre à ma joie et à mon bien-être. Je n’accepte plus le négatif dans ma vie, je n’accepte plus qu’il me handicape et me limite. J’ai assez donné, la coupe est suffisamment pleine.
Je dis STOP !
Place à l’amour, la joie et l’abondance.
Cela est mon choix et je viens te le partager ici.
Pascale Marie