Gestion de la peur en temps de crise

Citation La peur : une émotion destinée à l’origine à affronter le danger

La peur : une émotion destinée à l’origine à affronter le danger

La peur est une émotion destinée à l’origine à affronter un danger imminent. Y est associée une réponse physiologique avec production d’adrénaline permettant soit d’affronter le danger, soit de le fuir. Elle produit également une inhibition de la pensée afin de maintenir à la conscience l’objet de notre peur. Ce qui à l’origine, est une réaction physiologique pour maintenir l’intégrité de la vie peut se transformer en paralysie. Le stress provoque également une réaction de peur. Ce qui nous stresse finit à la longue par se transformer en peur.

Nous laissons trop souvent nos peurs dicter nos comportements. Elle n’est plus alors une simple indication d’un danger pour notre vie protée à notre conscience. Avec le temps, sans nous en rendre compte, la peur est devenue l’émotion au centre de notre philosophie de vie. L’excuse qui justifie notre sédentarité. Notre absence de motivation à nous renouveler. Peur de l’autre, peur du changement, peur de la maladie, peur de la mort…

Des raisons d’avoir peur, nous en produisons des dizaines chaque jour…

Avons nous raison d’avoir peur ? Peut-être, mais est-ce pour cela que nous devons donner à notre peur la place qu’elle occupe dans notre vie ?

La peur est tellement présente dans notre société qu’elle est l’un des arguments les plus efficaces pour arriver à ses fins. Les politiciens s’en servent pour se faire élire (peur des crises financières, peur des étrangers;…). La publicité s’en sert pour nous faire acheter leurs produits (voitures plus sûres, déodorant plus efficace, boissons allégées pour ne pas grossir…) Les patrons s’en servent pour vous maintenir dans un travail qui ne vous convient pas (peur de ne pas retrouver du travail, d’être pauvre, à la rue…) Même nous, nous l’utilisons quand nous voulons obtenir de quelqu’un quelque chose (si on se voyait plutôt en semaine parce que le week end, il y a beaucoup de circulation…) Notre rapport à la peur s’est tellement modifié par le discours environnant, par les philosophies sécuritaires qui nous sont proposées, que la peur est devenue une cause importante de maladies, voire de mort. Ce qui est, à l’origine, une émotion ayant pour but de préserver la vie est détourné pour en faire un émotion qui induit des comportements irrationnels et néfastes pour notre santé. Pour nous guérir de ce mauvais rapport à notre peur, de ce conditionnement, il nous faut prendre de la distance avec elle.

Heureusement, nos peurs ne sont pas des fatalités.

Prenons un grand soin à établir la liste de nos peurs. Toutes nos peurs. Cela va de la peur des araignées, de notre patron, d’un collègue, du froid, de l’effort, de parler en public… On peut avoir peur de dire à une amie qu’on l’aime. On peut avoir peur de goûter à un plat… Il n’y a pas de peurs qui méritent moins notre attention. Nous allons prendre pour habitude, chaque semaine, d’affronter une peur. Ce faisant, nous libérerons l’énergie qui y est bloquée. Nous avons besoin d’énergie donc nous devons affronter nos peurs. Cette énergie nous servira à aménager notre quotidien.

Établir la liste de nos peurs peut prendre du temps. Nous n’avons pas conscience de toutes nos peurs et il est vain de penser que nous pourrons nous en souvenir comme de simples souvenirs de vacances. Les peurs se cachent dans l’ombre de notre conscience. Elles rendent nos pensées discontinues avec nos actions. Il faut poser sur soi un regard dénué de complaisance pour traquer nos peurs. Parmi toutes nos peurs, celles plus spécifiquement liées à notre corps sont à traiter en priorité.

• Peurs du regard des autres (sortir, se confronter au regard des autres en faisant un effort sur notre look…)

• Peur du regard que l’on porte sur soi (faire de l’exercice devant un miroir Apprendre à aimer l’effort…)

• Peur de l’étouffement, de ne plus savoir respirer (cohérence cardiaque, marche à pied…)

• Peur de ne pas aimer un nouveau plat (savoir qu’il faut éduquer notre palais. Le goût se travaille comme un muscle)

• Peur du coup de fatigue, du manque d’énergie…

Nos peurs nous indiquent les chemins que nous devons prendre pour retrouver notre énergie. Il peut arriver que nous n’arrivions pas à affronter une peur spécifique. C’est principalement dû au fait que pour y arriver, il nous faut d’abord affronter d’autres peurs. La peur de l’effort ne se combat pas simplement en allant faire de l’exercice. Pour y arriver, il faut d’abord passer par d’autres étapes. Par exemple, la peur de l’étouffement en faisant des exercices respiratoires, la peur de l’échec en démarrant progressivement, la peur des relations en se rapprochant de groupe de marche…

On gagne la bataille de nos peurs

• Par l’approche prudente

• Par la progressivité (un pas après l’autre)

• Par la connaissance (on a souvent peur de ce qu’on ne connait pas)

• Par l’histoire de nos peurs (savoir d’où on vient, d’où viennent nos peurs, quand elles se sont manifestées…)

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