Comment savoir si c’est un signe de l’univers ?

Comment savoir si c’est un signe de l’univers ?

 Comment savoir si c’est un signe de l’univers ?

« Tiens une plume ! C’est un signe, mon ange gardien m’envoie un message. » « J’ai rêvé de ma sœur cette nuit, c’est peut-être un signe, il faut que je l’appelle. » « Oh regarde, cette vue est magnifique, tu crois que c’est un signe que je dois acheter cette maison à la campagne ? »

Comment savoir, comment ne pas tomber dans les pièges du mental qui nous assaille constamment de ses doutes, guidé par ses peurs ?

Les synchronicités, les rencontres, les rendez-vous du destin, ceux qui sont placés sur notre chemin pour nous guider vers notre mission, sont bien réelles. Ils jalonnent notre route et bien souvent nous doutons de leurs provenances. D’autres fois nous suivons de fausses pistes, où nous baissons les bras et avançons, conduit par notre raison, rassurantes certitudes, si loin de nos désirs.

Mais alors, comment savoir quand l’univers vient à notre rencontre ? Quand pouvons-nous avancer avec sérénité, certain d’être sur la bonne voix ? Y-a-t-il seulement une manière infaillible, incontestable de reconnaître les signes que l’univers nous envoie ?

En chemin j’ai croisé mille parfums. J’ai foulé des sentiers, des routes inconnues. J’ai marché… j’ai marché. Mes yeux ont vu des fleurs à perte de vus. Des bleues, des roses, des jaunes. Parfois, dans l’herbe verte, j’apercevais une plume échouée, abandonnée, délaissée. Elle était noire, elle était blanche, striée ou colorée.

J’ai longé des allées parsemées de graviers. Leur bruit sous mes pieds résonnait comme du papier froissé. Les arbres qui défilaient sur les côtés se ressemblaient. Taillés, effilés, rien ne dépassait. Tout était beau comme un tableau.

J’empruntais alors les sous-bois où l’on devinait une piste faite de brindilles, de pierres et de boue. Sillons creusés par trop de pas, pressés de retrouver les grands boulevards.

Moi, j’attendais… Jour après jour, je le sais, il sort de sa cachette, là-bas, de l’autre côté du monde. Toujours pareil, mais jamais le même. Immense sphère illuminant le ciel de ses couleurs chatoyantes. Orangé, rosé, rouge feu. Et d’autres matins, à peine deviné, dissimulé par une voûte brumeuse…

Et j’en ai passé des matins ! réveil chagrin, réveil coquin. Capricieux, ou bien radieux. Mais irrémissiblement mes rêves restaient pris en otage de l’autre côté. Petit bout d’une autre vie, que l’on vit les yeux fermés.

À vous mes rêves, et toi mon soleil. Toi l’oiseau qui a laissé tomber ta plume… et toi la plume qui te croyais déchue. À l’arbre qui me semblait indiscernable, et toi… petite fleur noyée dans l’océan des herbes folles.

À toutes ces fois où l’on ne s’est pas croisés, où l’on s’est… juste croisés. Et toutes ces autres où je me suis fourvoyée, engloutie par ce flot d’artifices qui me rassurait, autant qu’il m’a déconcerté à l’aube de mon éveil…  Ce jour où plus rien n’est pareil, où s’achève notre sommeil.  Où nos rêves se libèrent, affranchis des barrières de nos paupières.

Mon cœur s’est tu. Je ne l’entends plus battre… Il vibre ! Je ne me reconnais plus, mon corps m’échappe. Non, c’est moi qui m’échappe de lui. Je me libère de son poids, de ses limites… Je me soustrais à son étreinte, et je suis ! Je suis tout, et je ne suis rien… Indéfinissable, insaisissable.

Je marchais pourtant comme les jours d’avant, sur les mêmes sentiers, dans les mêmes allées. Des fleurs de toutes les couleurs, des arbres sur les côtés… et mon soleil à mon réveil.  Et portant je ne vois plus… Je ressens.  Et je sais que ce n’est pas le hasard, un évènement banal, ni ordinaire. Je reconnais sa marque dans les synchronicités, les rendez-vous, les messages réconfortants, les moments d’illuminations, de connexion, de plénitude intérieure.

Je le sais parce que des fleurs j’en ai vues par milliers. Parce que des plumes j’en ai ramassées… Parce que les arbres je les confondais et mes rêves je les oubliais.

À présent je sais quand je vois une fleur et qu’elle est juste une fleur… Et je sais quand je vois une fleur et que… Je suis la fleur.

Je sais reconnaître le vent qu’il fouette mon visage et fait s’emmêler mes cheveux… Et je sais quand le vent, c’est moi.

Je sais laisser mes rêves m’échapper, les abandonner dans les méandres de mon sommeil. Et je sais reconnaître les voix qui résonnent encore à mon réveil, pour m’apporter un message, une énigme à résoudre, une réponse.

Je sais laisser une plume sur mon chemin, sans chercher à la ramasser. Et je sais quand, soudain, mes yeux regardent le sol et découvre juste à mes côtés… Une plume. Alors je ne peux résister. Mon corps se penche, ma main la saisie. Mon cœur et mon âme entendent alors son message : « Tout ira bien, tu n’as rien à craindre.»

Je sais admirer le lever du soleil. M’émerveiller et frissonner à la vue de cette astre impressionnant de grandeur, de puissance… Et je sais quand il fait briller en moi, MA grandeur et MA puissance. Quand ensemble on s’élève au-dessus de ce monde, que l’on prend de la hauteur. Quand soudain il m’enveloppe de sa chaleur et fait fondre en moi ce qu’il reste d’humain, et libère ma part de divin. Quand je suis transportée dans son infini. Quand je sens que je suis une partie de lui. Plus aucune de mes certitudes de m’habite. Plus aucun doute ne résiste. Je ressens une connexion profonde et intense avec tout ce qui m’entoure. Je me sens littéralement appartenir à l’univers, être une partie de ce Tout…

Et tout devient abyssal… Les sons que je perçois sont feutrés. Ils s’étendent et s’infusent dans mon être. Mes yeux ne voient pas une fleur, un arbre, un oiseau sur une branche. Ils rencontrent LA fleur, L’arbre, L’oiseau. Ils sont témoins de leur singularité, de leur unicité. Les chaînes de montagnes, les champs qui se perdent à l’horizon, le blanc-manteau de neige… Tout explose en moi. Je sens se diffuser dans mes cellules leur énergie, leur ADN.

L’univers ne nous parle pas avec des mots, il faut apprendre à écouter ce qui se passe dans le silence de notre âme. Se reconnecter à notre instinct. Faire confiance à notre ressenti. Oublier les mots qui ne résonnent plus et accueillir le nouveau. Accepter de ne pas tout comprendre. Ouvrir son cœur à l’inconnu et oser explorer ces nouveaux espaces sensoriels. Consentir à les laisser nous traverser et renouer avec notre lignée, notre droit légitime à être guidé, inspiré, soutenu et à croître.

Le secret… C’est la vibration. C’est l’énergie qui circule dans notre âme quand l’univers vient à nous. Et quand il vient à nous, ce n’est pas pour nous parler, c’est pour nous rencontrer, c’est pour vibrer avec nous. Et quand il vibre avec nous les mots sont vains.

C’est son sceau, sa signature. L’empreinte irréfutable de sa présence. Elle me transporte au-delà de mon enveloppe mortelle, où je découvre alors, stupéfaite… Que je suis l’univers.

Cet article vous a-t-il été utile ? Partagez-le avec vos amis!

Publié dans Réflexion sur la vie, Spiritualité le

SuiteAvis de non-responsabilité : Les propos et les conseils de cette publication, incluant les produits et services offerts, sont le point de vue de son auteur(e), de ses croyances, de son expérience de vie et/ou professionnel. Les Mots Positifs.com est un magazine collaboratif d'inspirations ouvert à tous, donc, nous nous dégageons totalement de toutes responsabilités du résultat de son application. Pour toutes problématiques de santé physique et/ou psychologique, il est conseillé de choisir avec discernement et de consulter un spécialiste (médecin, psychologue, services sociaux, etc.) afin d’arriver à mettre l’information dans le contexte de votre réalité.

À propos de l'auteur

Tally Richard

Passionnée de l'humain, j'adore découvrir le potentiel des âmes. Maman de 4 enfants, je me suis consacrée à mon foyer. À l'aube de mes 50 ans la vie m'offre un cadeau merveilleux... Le début d'une nouvelle histoire que je décide d'embrasser, avec ses joies et ses doutes.  Titulaire d'un BTS...

En savoir plus

Autres articles publiés par l'auteur:

Toutes les publications de Tally Richard