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Endométriose – Une nouvelle approche
Bonjour !
Je m’appelle Boris Amiot, je suis coach professionnel et je vais vous parler d’endométriose.
Alors pourquoi l’endométriose ? Je suis pas médecin, je suis pas gynéco, je suis pas psy, je suis pas une femme, alors qu’est ce que je viens faire là dedans ?
Et bien c’est tout simple, l’endométriose c’est une maladie qui touche un peu plus d’une femme sur dix, c’est ce qui fait que dans la vie d’un homme, statistiquement, tôt ou tard, on a toutes les chances de la rencontrer et ce n’est pas parce qu’on ne souffre pas directement de la maladie qu’on ne peut pas se sentir concerné, qu’on ne peut pas se sentir touché par elle.
Ca c’est la première chose.
La deuxième chose c’est que dans mon parcours professionnel, dans ma pratique, j’ai été amené à accompagner un certain nombre de femmes qui étaient concernées par cette maladie et j’ai été frappé par des similitudes… Des choses qui revenaient très fréquemment dans les histoires de ces femmes.
J’ai été frappé par des similitudes dans leur posture relationnelle et c’est ça qui m’a amené à mener une petite étude en questionnant un petit peu plus d’une centaine de femmes qui étaient concernées par la maladie.
Et il y a des choses assez intéressantes qui ressortent de ça.
La première chose que je retiens de ça, c’est que les femmes qui souffrent d’endométriose sont très très très majoritairement dans la fusion.
Alors la fusion qu’est ce que c’est ? La fusion c’est la relation qu’on a à notre mère au début de notre vie. Quand on vient au monde, on peut pas subvenir seul à nos propres besoins donc notre mère va décrypter nos pleurs, nos cris, notre langage corporel pour essayer de comprendre ce dont on a besoin et pour nous le donner alors qu’on ne peut pas encore le formuler.
C’est vraiment quelque chose d’important parce que sans ça on mourrait.
Quand on grandit, on fait l’acquisition du langage et on est censé reprendre la responsabilité de nos besoins, apprendre à identifier nos émotions, apprendre à mettre des mots dessus et à communiquer, à faire des demandes aux autres dans le but de satisfaire nos besoins.
Le tout… Tout ça dans le but de favoriser notre autonomie, devenir de plus en plus autonome, c’est-à-dire pouvoir agir en interdépendance avec les autres et non plus dans une relation de dépendance.
Malheureusement, dans la pratique, ça se passe pas toujours de façon optimale et il est possible de rester dans cet état de plus ou moins grande fusion.
Quelqu’un qui est dans la fusion, c’est quelqu’un qui va pouvoir se voir comme une moitié d’être, comme un être incomplet qui va en permanence chercher la complétude dans sa relation aux autres.
Alors ça peut être dans les relations amoureuses, ça peut être dans les relations amicales, ça peut être dans la relation au travail aussi. Et dans ce cas là, on a souvent un risque de burnout qui est plus important que la moyenne.
Quelqu’un qui est dans la fusion c’est quelqu’un qui pense pouvoir et devoir satisfaire les attentes de l’autre et qui attend en retour que l’autre devine et devance ses propres attentes.
C’est quelqu’un qui a une assez faible conscience de lui-même, qui vit dans le désir de l’autre et qui finit par se méconnaître.
Alors vous allez me dire : il y a des hommes qui sont fusionnels aussi, alors pourquoi ils ne sont pas malades, eux ? Indépendamment du fait qu’ils aient pas d’utérus ? Ils pourraient avoir une autre maladie ?
Mais ils ne sont pas malades peut-être simplement parce qu’ils ne donnent pas la vie justement. Il est possible d’imaginer que pour l’inconscient ce soit inconcevable de pouvoir transmettre la vie, et la liberté qui va avec, alors qu’on est soi-même toujours dans un lien de dépendance. On peut imaginer que pour l’inconscient, ce soit dur d’imaginer créer un être complet, un être indépendant, autonome, alors qu’on ne l’est pas soi-même.
La fusion, c’est vraiment la relation à la mère. D’ailleurs il y a des femmes qui déclarent leur maladie seulement à partir du moment où elles accèdent à la maternité, seulement après la naissance de leur premier enfant. D’autres femmes déclarent la maladie après une IVG par exemple… En tout cas, c’est intéressant de voir la notion de protection maternelle dans cette maladie.
L’inconscient communique avec nous sous forme de métaphore. Les rêves sont des métaphores.
Une maladie c’est une émotion qui a pas pu être portée à la conscience, donc qui est restée dans l’inconscient, qui n’a pas pu être mise en mots, parfois parce qu’elle est survenue un âge trop jeune et c’est aussi une métaphore.
Dans l’endométriose on a des cellules qui sont similaires à celles de l’endomètre… Donc l’endomètre c’est le lieu qui est censé accueillir l’embryon, c’est censé être le nid, le cocon protecteur.
On a des cellules donc de cet endomètre qui se développent à l’extérieur de l’utérus, comme s’il y avait besoin d’une protection supplémentaire, comme si la protection initiale n’était pas suffisante. En cela on peut voir dans l’endométriose une métaphore de la protection maternelle.
Et quand je dis protection, j’entends une protection qui serait nourrie d’un amour incomplet, c’est-à-dire un amour qui ne permet pas la séparation un amour qui ne favorise pas le développement de l’autonomie.
On peut voir dans l’endométriose une métaphore de la fusion. D’ailleurs c’est assez intéressant de voir que dans les stades avancés de la maladie il y a des adhérences, c’est à dire, ce sont des chairs qui lient les organes entre eux, qui soudent les organes entre eux, qui les empêchent de… Qui réduit leur mobilité.
Et si on est sensible aux images, et l’inconscient l’est, on peut retrouver là vraiment une notion de fusion qui est vraiment très présente.
Alors je reviens sur le rôle du père parce qu’il y a aussi quelque chose d’intéressant à dire là-dessus. Parmi les femmes interrogées, pour toutes celles qui ne souffrent pas d’endométriose, pour 60% d’entre elles, elles estiment avoir reçu de la part de leur père un amour qu’elles qualifient de normal.
Pour les femmes qui souffrent d’endométriose, en revanche, c’est un petit peu différent puisque 68 % d’entre elles estiment avoir reçu de leur père un amour soit assez ou très fort, soit assez ou très faible. Donc on n’est plus dans la normalité.
Et là c’est vraiment intéressant, parce que le père, c’est le tiers qui intervient dans la relation entre la mère et l’enfant, le père, c’est celui qui va accentuer, qui va créer, qui va favoriser la séparation, c’est celui qui va emmener l’enfant vers l’extérieur, vers d’autres activités, qui va l’ouvrir au monde.
Là, on a plusieurs cas de figure. On a d’un côté des pères qui sont… Qu’on peut imaginer absents ou peu investis, dans le meilleur des cas et dans le pire des cas, violents ou en tout cas peu protecteurs ; et d’un autre côté, on peut imaginer des pères qui sont très aimants, très protecteurs mais qui ne vont justement peut-être pas favoriser non plus la séparation, qui vont peut être renforcer encore, catalyser encore la surprotection maternelle.
Alors mon propos ne se veut surtout pas culpabilisant, dénigrant, pathologisant, c’est vraiment, vraiment, vraiment très important pour moi que vous soyez assurés de ça.
On ne cherche pas à savoir qui est coupable, on ne cherche pas à savoir à qui la faute, on cherche surtout à comprendre la maladie, à lui donner du sens pour pouvoir la vivre différemment, l’aborder en tout cas d’une façon plus sereine.
Alors tout ça pour dire quoi ? Je n’ai pas la prétention de guérir l’endométriose. Et d’ailleurs si vous souffrez de cette maladie, il me semble vraiment, vraiment capital que vous poursuiviez votre suivi médical, aussi dur que ça puisse être parfois, dans les doutes, les errances qu’il peut y avoir, mais restez dans le suivi médical c’est vraiment important.
En revanche, je pense qu’il est possible de réduire les effets ressentis de cette maladie. Parmi les femmes questionnées, il y a plus d’une femme sur deux qui a déjà fait un lien entre les symptômes de la maladie et des événements de sa vie.
Et dans la majeure partie des cas, c’est le stress ou des chocs émotionnels qui sont désignés comme des facteurs aggravants de la maladie.
Je pense qu’il est possible d’agir sur le stress. Alors pas en gestion du stress parce que la gestion du stress, ça suppose que le stress serait lié à des événements extérieurs sur lesquels il ne serait pas possible d’agir…
Mais je pense que c’est plutôt possible d’agir à la source du stress, c’est à dire en lien avec ce qui est également à l’origine de la maladie.
Les souffrances, les doutes, les errances médicales tendent à focaliser sur la maladie et à nous laisser à 100% dans le problème.
Moi je pense qu’il est important que vous puissiez mettre de l’énergie là vous allez pouvoir en retrouver, c’est à dire dans votre développement relationnel, dans la capacité à s’affirmer dans un lien sans avoir peur de blesser, de déranger, ou même de perdre l’autre, dans la confiance que vous placez en vous-même, dans toutes vos actions et surtout dans vos relations… Et surtout dans l’amour que vous avez de vous-même, y compris avec la maladie.
Alors j’ai créé un groupe Facebook où je délivre, où j’ai envie de délivrer mon expertise et de partager des réflexions autour de cette maladie. Ca s’appelle « L’Endométriose – La Vie à Côté » et je vous invite à me rejoindre parce que j’ai vraiment à cœur de développer une grande communauté inspirante pour toutes les femmes qui ont envie de donner du sens à cette maladie, à ce qu’elles vivent, et qui aspirent à avoir plus de sérénité dans leur vie.
Donc cliquez sur le lien sous la vidéo et on se retrouve très bientôt !
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