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Faire refleurir la joie après l’inceste et les abus sexuels
La joie après avoir vécu l’inceste et les abus sexuel
Le poids de ma tristesse a mis le couvercle sur la joie.
La tristesse du silence, des actes, de la douleur, de l’enfermement a créé une carapace.
La joie n’avait pas de place. Elle n’arrivait pas à rentrer en moi.
Les rires des autres me laissaient perplexes. J’essayerai de comprendre comment ils pouvaient rire de tout, pour moi ce n’était que des futilités.
Je voyais que rire leur faisait du bien, alors j’ai essayé de les copier, calquer ce qu’il faisait. Ça ne fonctionnait pas pour moi puisque je forçais l’énergie alors que la joie est spontanée.
La joie n’avait pas de place, j’étais en mode survie, dans mon combat d’avancer pas après pas. Mon objectif : arriver à suivre à l’école pour devenir indépendante et vivre une vie plus légère à l’âge adulte.
Les rires, la joie, ce n’était pas sérieux, j’avais l’impression que ça me désaxait de mon objectif.
La difficulté d’être en joie, c’est peut-être lié à la sensation que l’on m’a volé mon innocence et mon insouciance.
En libérant la tristesse, j’ai fait de la place à la joie.
La joie libère, met en interaction avec les autres, elle permet de lâcher prise, de se nourrir émotionnellement, d’être détendue.
L’extérieur vient résonner avec notre état intérieur. Laisser rentrer la joie, c’est aussi la répandre, l’expanser lorsqu’elle rejaillit en un sourire, un rire, un fou rire.
En mettant de la joie dans ma vie, j’ose me faire plaisir, partager du plaisir, me faire du bien.
Joie et plaisir sont complémentaires et vivifient ma vie.
Vous sentez que vous avez besoin de faire refleurir votre joie c’est le moment de nous rejoindre sur le parcours d’accompagnement.
Le module 5 « Faire refleurir la joie et le plaisir dans sa vie » vous invite à impulser la spontanéité du rire et de vous en nourrir.
De tout cœur ❣️
Sandrine