À toi, l’âme du pardon, je m’adresse à toi aujourd’hui, car j’ai déjà beaucoup trop accumulé, sans me pardonner, pas à pas.
J’ai ce goût amer chaque fois que je me regarde. Mes innombrables erreurs me montent aux yeux, au coeur. Le printemps est enfoui sous des airs de glace.
Si seulement j’étais une plus-value qui peut respirer la sage harmonie dans mon esprit, plus douce dans mon amitié avec mon simple moi.
J’ai envie d’abandonner ce fardeau qui me restreint dans toutes mes parties de vie, ce fardeau que je porte en chaîne dorée sur ma poitrine, ce fardeau qui me fait respirer sans cesse la peur, ce même satané frisson d’abandon.