Une solution simple pour oser briller pleinement!
Je me rappelle une époque où, lorsque j’étais plus jeune, j’avais tendance à me comparer aux autres et à les envier. Je voyais leurs belles réussites et cela me ramenait dans mon propre sentiment d’insécurité, et au fait que moi-même, je n’avais pas réussi dans ce que j’espérais réaliser.
Je me disais qu’ils avaient de la chance, mais aujourd’hui je réalise que cela n’a rien à voir avec la chance. J’avais tout simplement peur de me démarquer, de réussir et de sortir du lot parce que j’avais peur de la réaction des autres, j’avais peur de me sentir jugée, incomprise, rabaissée ou même rejetée.
C’est bizarre parce que dans une société où l’on prise beaucoup la réussite, lorsqu’un d’entre nous arrive à se démarquer, nous avons souvent tendance à le rabaisser ou même le dénigrer…
Mais pourquoi faisons-nous cela?
L’échelle du bonheur
En fait, l’explication est bien simple : sur l’échelle du bonheur graduée de 1 à 10, où 1 est une profonde dépression où l’on broie du noir, et 10 l’épanouissement et le bonheur total et parfait, lorsque nous sommes tristes où déprimés et qu’on se situe à 3 ou 4, les autres vont tout faire pour nous remonter le moral et nous ramener dans la zone de confort qui est située entre 6 à 8.
Toutefois, lorsqu’on veut s’émanciper et sortir de cette zone de confort afin de pouvoir nous réaliser pleinement, soit atteindre le 9 ou le 10 sur l’échelle du bonheur, beaucoup de personnes vont tout faire pour nous mettre des bâtons dans les roues et nous ramener dans la zone de confort.
Et nous l’avons tous fait, inconsciemment, sans nécessairement nous en rendre compte, mais cela a un impact sur les autres et sur comment ils se sentent.
Des mots qui font mal
Dans ces moments-là, on peut avoir tendance à dire des choses qui dépassent notre pensée, dire des choses négatives pour essayer de redescendre les autres à notre niveau et les ramener dans la zone de confort.
Toutefois, là où on s’en rend vraiment compte et où on en prend conscience, c’est lorsque les autres agissent de la sorte envers nous et tentent de nous rabaisser à leur niveau.
Vous est-il déjà arrivé d’accomplir quelque chose dont vous étiez fier et où les autres ont mal réagit et vous ont rabaissé?
Dans ces moments-là, on se sent critiqué, jugé et rejeté par les autres et surtout incompris. On aimerait pouvoir partagé nos succès avec eux, on aimerait pouvoir partager notre bonheur et notre petite victoire avec les gens qu’on aime, mais ils ne comprennent pas nos intentions en pensent qu’on veut se vanter, alors que ce n’est pas le cas.
Même que parfois, lorsque nous connaissons un certain succès, il arrive de se sentir attaqués, non supportés, laissés-tombés et mêmes qu’on peut entendre d’autres personnes dire des ragots sur nous du genre « Vous l’avez vue! Non mais pour qui elle se prend celle-là? Elle se croit meilleure que nous? ».
Les répercussions
Tous ces commérages sont difficiles à supporter car ils attaquent directement notre estime personnelle et nous font douter de nous-mêmes.
Pourtant, alors que nous vivons dans une culture où on encourage le succès et la réussite, lorsqu’une personne réussi bien, ce n’est souvent pas accepté par les gens en général.
Cela s’explique par le fait que lorsqu’une personne fait face au succès de quelqu’un d’autre, elle fait aussi face à son propre échec, ou le fait qu’elle n’a tout simplement jamais passé à l’action. Alors, elle jugera cette autre personne de sorte à se préserver elle-même et à se protéger.
C’est pourquoi lorsqu’on refuse de se conformer socialement et qu’on choisit de sortir de notre zone de confort pour se réaliser pleinement, on fait souvent face à la critique des autres, ce qui peut créer en nous une peur de se démarquer.
Tout cela engendre une croyance qu’on ne peut pas être trop confiant, trop fier de nos réussites, trop courageux ou trop fortuné parce que sinon les autres nous rabaisseront pour tenter de nous ramener à leur niveau.
Certains croient même que ce n’est pas bien de s’aimer soi-même, de vouloir plus pour sa vie et de vouloir faire ce qu’on aime.
Alors on ne veut pas être trop « grand », on ne veut pas être trop doué dans ce qu’on fait ni avoir de trop belles réussites de peur que les autres se sentent menacés par nous.
Ainsi, on reste petit, coincé dans notre sécurité et notre zone de confort parce qu’on ne veut pas être attaqué ou blessé par les propos des autres.