Apprendre à pacifier votre sentiment de culpabilité

Apprendre à pacifier votre sentiment de culpabilité

Sommaire de l'article :

Comment affronter l’adversité sans devoir plier le genou ?

Sur le chemin de la vie, vous croisez souvent des situations qui vous confrontent et qui  ne sont pas faciles à vivre : la domination,  l’incompréhension, l’irrespect,  la trahison, les mensonges, la manipulation, la jalousie, le mépris, la médisance,  la malveillance, la violence éducative,… Bref autant de maux douloureux qui affectent les relations humaines et qui détruisent la confiance en soi et  l’estime de soi…

📌 À lire aussi : La médisance fait souffrir : dites stop aux ragots!

Brisé par les mauvaises expériences, vous avez souvent du mal  à cheminer sereinement  sans vous heurter à des obstacles qui vous empêchent d’avancer et qui vous impactent émotionnellement, vous obligeant à toujours être sur la défensive et même parfois à vous montrer « agressif » pour vous protéger. Cela  se répète tellement souvent que  les blessures vivaces se ravivent, surtout quand vous vous sentez bafoué dans votre droit de vivre et de décider librement pour vous assumer comme vous êtes!

Face à l’adversité, aux jugements sur votre personnalité, sur vos manières d’être et sur vos principes de vie, vous avez l’impression qu’on attend de vous comme un énorme sacrifice pour avoir le droit d’exister, comme si vous deviez accepter inconsciemment des situations qui vous font souffrir  pour  faire plaisir et devenir ce que les autres attendent de vous.

Quelles sont les limites que vous devez fixer aux autres dans votre rapport à vous même ?

Comme vous ne pouvez pas rester sans rien faire en vous laissant engloutir par les incompréhensions qui vous affligent et les tensions qui en découlent. Il ne vous reste plus qu’à fixer des limites à l’inacceptable en plaçant prioritairement l’amour de votre être avant toute chose et en faisant de la connaissance de soi votre point d’appui. Il vous faut trouver une voie de passage pour aller mieux et pour surmonter vos problématiques en essayant de mettre un terme à ce qui vous cause tant de tourments et en mettant en avant le respect de vous-même.

📌 À lire aussi : La comparaison cause beaucoup de mal-être et de souffrance !

Vous devez prendre des décisions qui obligent chacun à faire face à ses propres responsabilités pour que vous ne soyez plus la victime des autres, et ce, même si vous risquez au final d’être détesté . Le plus important pour vous n’est pas de plaire à tout prix mais d’être fier de qui vous êtes. Vous devez choisir d’adopter la plus belle philosophie de vie qui est d’être  en phase avec vous-même, en suivant votre propre lumière, celle qui brille au fond de vous pour vous montrer le chemin de ce qui vous correspond le mieux en dépit des sacrifices à faire. Inévitablement, cela signifie mettre  de la distance avec  tout ce qui n’est pas en accord avec vous-même.

Vous avez déjà essayé de changer votre rapport et de vous adapter mais comme toutes vos tentatives sont restées vaines face à des relations incompatibles, vous n’avez plus à vous culpabiliser. Il  n’y a pas d’autres solutions durables que de vous choisir, vous ! Vous devez faire de cette décision ultime, une force et non une faiblesse, celle de garder votre libre-arbitre en vous retirant de ce qui est discordant avec votre façon de penser votre vie. Même si cela veut dire  choisir l’absence à la souffrance, préférer  la vérité et la liberté  au mensonge et à  la toxicité. C’est là un précieux cadeau que vous vous offrez à vous-même en dépit de la difficulté que cela représente ! C’est une manière de nourrir la puissance d’être qui vous anime et de renforcer votre amour de vous-même.

Ne culpabilisez pas , écoutez vos souffrances !

Si vous êtes pointé du doigt malheureusement pour votre attitude, ne craignez pas les critiques ! Vous êtes le seul à connaître vos souffrances ! Personne ne peut se mettre à votre place. Si tout cela vous affecte, ce n’est pas normal de rester passif ! Même si vous avez l’impression d’être coupable inconsciemment pour vos actes, remettez-les toujours en contexte. Pourquoi devez-vous agir ainsi ? Avez-vous vraiment le choix ? Qu’est-ce qui pèse sur vos épaules ? Combien de fois avez-vous essayé d’intervenir pour améliorer la situation en crevant l’abcès ?  Vous avez déjà tout tenté,  mais il y a à présent trop de souffrances en jeu. Et si personne ne cherche vraiment à vous comprendre pour trouver des solutions adéquates et préfère uniquement vous jeter la pierre, pourquoi devriez-vous culpabiliser ?

Si  chacun  campe sur ses positions, cela signifie que vous n’avez pas à vous sacrifier pour les autres. Se remettre en question en prenant sa part de responsabilité est une qualité rare. Il n’y a jamais un seul coupable, personne ne peut se dire innocent, quand il y a de la souffrance mutuelle depuis si longtemps et que rien n’est jamais fait pour changer une situation hautement toxique qui dure encore et encore. Vous n’avez pas à vous expliquer ni à vous justifier, si vous ne voulez plus être seul à porter le poids écrasant de ce lourd fardeau relationnel.

Même si vous avez  l’impression de vous retrouver isolé face aux autres qui  vous renvoient comme  l’image d’une faute commise sans chercher à comprendre votre version des faits dans ce qui vous agite, tenez bon, gardez le cap, ne faiblissez pas en vous culpabilisant inutilement !  Restez  ferme dans votre choix d’être. C’est vous qui avez raison !

On  vous accusera de « méchanceté », d’« ingratitude » ou d’« égoïsme » afin de vous faire  culpabiliser davantage  mais c’est là la finalité de toute relation toxique,  vouloir acculé autrui jusqu’à en faire une  cible pour les autres, en refusant de reconnaître ses propres fautes et en s’appuyant sur l’effet de meute. Celui qui vous juge, ne connait pas votre histoire ni vos peines, encore moins ce que vous avez dû endurer.  Comme toujours, on découvre ici l’incapacité de l’être humain à vouloir comprendre l’autre ! Il est toujours plus facile de rester dans le déni et dans le jugement hâtif en se voilant la face, que d’’essayer de voir la situation sous un autre angle !

Vous avez raison de décider consciemment de tourner la page et de passer à autre chose, en essayant de continuer votre vie malgré l’étrange sensation de mal agir. Revenez toujours à vos souffrances !  Arrêtez de vous auto-flageller !  Mais qui peut vous juger de mal agir ? D’ailleurs, qu’est-ce ce que cela signifie « mal agir »  aux yeux des autres?
Devoir accepter une situation toxique en vivant un véritable enfer ? Accepter le manque de respect de soi-même en souriant à travers ses larmes ? Autoriser quelqu’un à appuyer le joug de sa domination sur votre vie, jusqu’à  vous empêcher de respirer librement ? Supporter la jalousie des uns et le mépris des autres sans jamais réagir? Se laisser dévaloriser et humilier  en acceptant d’être rejeté et d’être maltraité ? Est-cela mal agir quand on vous refuse le droit d’être et quand vous subissez la perversité de quelqu’un jusqu’au plus profond de votre âme sans espoir de changer cette personne !

Celui qui vous accuse de mal agir, ignore tout ce que vous avez dû subir loin du regard des autres, vous et ceux que vous aimez ! Qui peut accepter de souffrir sans rien dire ? Il n’est pas toujours facile de s’écouter dans ses peines mais quand on a tout essayé et que  les mêmes situations douloureuses  se répètent jusqu’à l’ignominie, il n’y a plus à culpabiliser. Si vous laissez à l’autre le pouvoir de vous faire du mal, vous acceptez de lui appartenir, vous êtes en danger! Vous devez vous libérer du poids de la culpabilité pour vous autoriser à vivre librement. Aucune situation ne mérite le sacrifice de vous-même. Sortez  de la peur et de la culpabilité, ne laissez à personne le droit de vous priver de votre liberté de choisir ce qui paraît le mieux pour vous.

Vous avez le droit de vous laisser apparaître dans votre authenticité. Vous avez le droit de décider de ce qui est bon pour vous. Vous êtes responsable de votre bonheur. Au nom de quoi devez-vous culpabiliser si on vous a toujours empêché de vivre ? Pourquoi devez-vous vous en vouloir de rechercher votre liberté ? En quoi êtes-vous coupable de ne plus vouloir souffrir ?

Fermez les yeux et posez-vous la question suivante : qu’est-ce qui dans votre vie s’oppose encore à votre amour de vous-même ? Qu’est-ce qui résiste en vous encore au point de vous réveiller la nuit quand vous dormez ? Si vous êtes toujours en proie au sentiment de culpabilité, inutile de vous en vouloir !

N’oubliez jamais que ceux qui vous manipulent depuis toujours ont utilisé le sentiment de culpabilisation pour vous soumettre, et que vous  gardez encore cette mémoire dans votre subconscient.

Apprenez à l’accueillir en restant bienveillant et tendre avec vous-même pour progressivement reprendre votre plein pouvoir sur votre vie. On ne se rend jamais compte à quel point des relations toxiques peuvent nous atteindre dans notre rapport à la vie, aux autres et à nous-mêmes!

Alors prenez le temps nécessaire pour pacifier votre sentiment de culpabilité en ouvrant dans votre cœur un espace d’amour pur et sincère pour vous-même, en cessant de placer les autres avant vous. Ce n’est qu’en méditant chaque jour pour plus de paix intérieur et plus d’harmonie, que vous allez progressivement voir se diluer l’ombre de la culpabilité et voir autour de vous naître un mouvement de chaleur humaine. On ne doit pas se sentir coupable de vouloir le meilleur pour soi-même. Il n’y a pas de culpabilité à avoir quand on vous manque de respect. L’amour est inconditionnel sans attente, sans contrainte. Quand nous ressentons en nous le mouvement de l’amour infini, nous savons que nous sommes libres, il n’y a plus de culpabilité ni de culpabilisation possible. L’amour de soi est un baume réparateur, il illumine notre vie et nous ouvre l’esprit et le cœur pour nous apprendre à nous accueillir pleinement.

Abolissez à présent toutes les chaînes de la culpabilité, tous les liens toxiques dont vous devez vous libérer ! La vie est un mouvement naturel qui doit se faire sans entrave, quand elle circule librement, elle est une énergie qui  nous mène à notre bonheur. Il est où le bonheur ?  Vous le savez à présent, il est là en vous dans votre paix intérieur !

Pour aller plus loin :

Maryse Ligdamis de mesmotsdevie.fr