40 citations de Jacques Salomé sur le couple

Diplômé en psychiatrie, Jacques Salomé commence sa carrière dans un centre pour jeunes délinquants, pour ensuite s’investir sur les relations humaines. Auteur de soixante-quatre ouvrages, il s’intéresse aux relations humaines, le couple et la famille. Largement inspirés de ses relations avec sa femme et ses enfants.

Il exprime ses théories avec des métaphores imagées et des mots simples auprès d’un large public sous le nom de la méthode E. S. P. E. R. E. (énergie spécifique pour une écologie relationnelle essentielle) qui repose sur l’absence de jugement d’autrui et une écoute active dans nos relations.

Voici 40 citations de Jacques Salomé sur le couple :

Dans un couple, peut-être que l’important n’est pas de vouloir rendre l’autre heureux, c’est de se rendre heureux et d’offrir ce bonheur à l’autre.
Vivre en couple dans la durée, c’est apprendre à créer et à vivre une intimité personnelle – reconnue par l’autre – et une intimité commune – respectée par chacun.
Ce n’est pas l’amour, aussi merveilleux soit-il, qui permet à deux êtres qui s’aiment de rester ensemble dans la durée d’une vie. C’est la qualité de la communication, la richesse des échanges, et la vitalité des partages qui nourriront leur relation et la maintiendront vivante.
Permets à mon sourire de t’offrir ma tendresse, permets à ma main de t’apporter du doux, permets à mon regard de te dire ton importance, et accepter ainsi ma gratitude au cadeau de ta présence.
Tout couple est un espace de mutations infiniment fécondes. C’est un creuset de changements bouleversants, d’évolutions surprenantes dont aucun des protagonistes ne sort sans cicatrices ni révélations du pire et du meilleur de ses possibles.
La véritable intimité est celle qui permet de rêver ensemble avec des rêves différents.
La tendresse est un mouvement qui nous entraîne à suivre un chemin bordé de sensations et de sentiments où se trouvent mêlés bienveillance, acceptation, abandon, mais aussi confiance, stimulation, étonnement, découverte.
C’est l’absence de mots qui provoque les blessures incurables.
Quand l’amour et la tendresse se partagent dans l’abandon et la confiance, ils peuvent s’agrandir jusqu’aux rires du soleil.
Dans une séparation, ce n’est pas l’autre que nous quittons malgré les apparences : c’est la part de nous-même avec laquelle nous ne voulons plus vivre.
C’est la qualité de la communication verbale et non verbale qui nourrira l’amour, qui amplifiera les rêves et donnera aux désirs leur puissance et leur ampleur.
La tendresse, c’est mon regard émerveillé sur ce que tu me donnes, c’est ton regard ébloui sur ce que je t’offre. C’est une parole ou un silence qui devient offrande.
Vieillir ensemble, ce n’est pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.
Communiquer, c’est accepter de partager nos différences.
Le plus difficile dans la vie d’un couple, c’est d’oser vivre pleinement à trois. Toi, moi et la relation qui nous relie et nous magnifie.
On court vers quelque chose, on trouve autre chose… On court vers quelqu’un, on trouve soi !
La tendresse est le langage le plus direct pour atteindre l’âme et nous permettre de rejoindre cette part de nous-mêmes qui sait, au-delà des mots et des gestes, nous rejoindre au plus près de nos possibles, au plus profond de nos attentes.
Au matin d’une nuit partagée en amoureux, la couleur du jour s’appelle souvent bonheur. C’est une couleur très rare, mais qu’il est possible de reconnaître dans l’éclat des yeux de l’un ou de l’autre.
Il faut du temps, beaucoup de temps, pour créer une intimité harmonieuse.
Nous voulons tous de quelqu’un qu’il nous aime comme nous souhaitons l’être et non comme il le croît.

Pour que les mots aient de la valeur, ils faut qu’ils soient accompagnés d’un regard, d’une intonation, d’un sentiment, d’une énergie.
Le mal amour détruit l’amour comme la malbouffe peut détruire notre santé.
Le propre de l’Amour : dans son immense générosité, son abondance fondamentale, il se donne, s’offre, se dépose sans contrepartie dans chaque être vivant.
Tomber amoureux, c’est s’élever à la rencontre du meilleur de soi.
L’intimité, c’est de pouvoir déposer des rêves et des projets dans les possibles de l’autre, avec l’espoir de pouvoir en réaliser quelques-uns ensemble.
L’amour qui cherche à se démontrer, démontre seulement qu’il n’est plus l’amour.
Je te serre très fort avec l’espoir de t’ouvrir.
L’amour, c’est aussi se découvrir en écoutant chanter des mots qui sont encore à inventer.
La tendresse c’est apprendre à conjuguer le verbe Toi, un verbe très rare, à chuchoter avec respect, le seul verbe du langage de l’amour à se conjuguer avec le verbe aimer toujours au présent.
Lorsque nous aimons, nous déposons nos défenses, nous abattons nos barrières, nous laissons entrer, au coeur de ce que nous avons de plus vulnérable en nous, l’imprévisible de l’autre.
En amour, ce qui restera éternel, c’est le souvenir des échanges et des partages. Alors je t’écris, pour garder une trace vivante de toutes nos rencontres.
Le plus important n’est pas ce que l’on donne aux autres, mais ce que l’on éveille et permet en eux.
Déclaration des droits de l’homme et de la femme à l’amour : t’aimer sans t’envahir, te multiplier sans te perdre.
L’amour est mouvement. Quand il s’immobilise, il agonise sans même le savoir.
Quand on veut bien se donner la peine de regarder quelqu’un, de le prendre dans ses bras, de le respirer doucement, d’écouter comment son coeur bat, comment la vie circule en lui, on entend alors beaucoup de choses silencieuses.
C’est dangereux d’aimer, quand chaque fois se profile le risque d’un abandon, d’une trahison. C’est violent, un amour qui se construit sur des attentes qui sont des exigences. C’est fragile une relation qui accepte de se nourrir de leurres, qui se perd entre besoins et désirs blessés.
Des forces d’amour et des forces de destruction cohabitent en chacun de nous. Il est important et vital d’aider les forces d’amour, non seulement à trouver leur place, mais aussi à se développer à chaque instant de notre vie.
Ne pensez pas à sa place que votre partenaire n’a pas d’humour ; donnez-lui plus souvent des occasions de sourire et de rire !
Quand il y a le silence des mots se réveille trop souvent la violence des maux. Mais il ne suffit pas de rompre le silence, et de sortir du mutisme, encore faut-il se sentir reçu, entendu et amplifié lors de ses tâtonnements à mettre en mots.
Aimer c’est aussi tenter de concilier deux grands amours inséparables. Etre amoureux de sa propre liberté et devenir amoureux de la liberté de l’autre.