De toutes les métaphores que nous retrouvons en psychothérapie, la « danse » est la plus provocante et la plus efficace avec les dépendants affectifs. Elle les aide à comprendre leur prédilection à choisir des « partenaires de danse » toxiques qui, en fin de compte, les contrôlent et leur nuisent. Cette métaphore les aide à accepter leur attirance apparemment magnétique pour les partenaires narcissiques.
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La métaphore de la danse fonctionne parce qu’elle s’aligne presque parfaitement sur ce que nous savons des véritables partenariats entre codépendants et manipulateurs pervers narcissiques. Par exemple, les danseurs compatibles sont bien assortis dans leur approche ou leurs rôles : l’un doit toujours être le leader et l’autre le suiveur. Le leader dirige toujours la danse avec précision, et le suiveur acquiesce sans problème. Ces deux-là choisissent des chansons qu’ils connaissent parfaitement et intuitivement. Ils sont parfaitement en phase avec le style de danse, les mouvements et les particularités de l’autre.
Les personnes codépendantes « dansent » si bien avec les personnes narcissiques parce que leurs personnalités pathologiques ou leurs « styles de danse » sont complémentaires. En d’autres termes, ce sont des partenaires parfaitement assortis. Leurs préférences de danse bien assorties les lient dans un partenariat toxique et durable, même si l’un ou les deux partenaires sont malheureux, pleins de ressentiment ou en colère.
En tant que danseurs complémentaires, ils se comportent magnifiquement sur la piste de danse, car ils s’adaptent instinctivement aux mouvements de l’autre. Ils dansent l’un avec l’autre sans effort, comme s’ils avaient toujours dansé ensemble. Chacun connaît son rôle et s’y tient. Mais c’est la compatibilité dysfonctionnelle qui est la force motrice de ce duo de danse dynamique.