Pourquoi couper les ponts est-il parfois nécessaire pour se protéger ? Certains qualifieront cette personne d’évitante, voire de lâche. Certains diront qu’elle ne prend pas ses responsabilités, qu’elle n’assume pas. En quelques mots elle fuit.
Et pourtant cela peut aussi montrer que nous ne souhaitons plus subir une situation qui nous égratigne encore davantage. Cela signifie que nous n’en pouvons plus et qu’il est temps de partir pour se protéger.
A parfois toujours chercher l’explication par le dialogue, à toujours courber le dos, à considérer qu’on se doit d’être responsable et de communiquer que ce qui ne nous convient pas, on s’inflige la présence de personnes qui ne nous correspondent pas. On endure des situations qui nous épuisent. Ces relations, ces moments sont éperdument toxiques pour nous, nuisibles pour notre développement personnel et parfois il faut donc savoir casser une relation amicale qui nous fait mal, il faut quitter une relation amoureuse qui nous brise, il faut changer de vie professionnelle quand on n’en peut plus. Couper les ponts permet d’avancer. Cela va créer d’autres passerelles à notre vie. Et il ne faut donc pas s’en vouloir éternellement de briser le lien avec ce qui nous fait mal.
Il est important de se protéger. Il est essentiel de savoir dire stop à ce qui ne nous convient plus.
Je décide de couper les ponts avec toi parce que tu n’as rien compris.
Je décide de couper les ponts parce que mon cœur n’arrive plus à battre près du tien. Il ralentit, il accélère, il se meurt à petits feux.
Je ne veux plus de lien avec ce qui ne me convient plus.
Je décide de couper les ponts avec ce qui m’emprisonne, m‘endurcit parce que je dois te tenir tête, parce je dois encore et à chaque fois faire comme si tout allait bien, comme si j’étais d’accord avec toi.
Mais en réalité si je décide de couper les ponts c’est parce que je ne te veux plus, parce que je ne te souhaite plus dans ma vie.
Je décide de couper les ponts avec ce qui ne fait plus sens dans ma vie.
Je décide de couper les ponts parce que tu me fais mal et que je n’ai plus envie de partager quoique ce soit avec toi.
Il suffit d’un mot, d’un geste de toi pour que le rejet refasse surface, pour que tu rouvres chaque cicatrice de mes blessures.
Alors oui, je pars, je ne fuis pas mais je pars pour ne plus te voir. Je coupe les ponts pour que tu ne m’atteignes plus, pour que tu ne rejoignes plus mes rêves que tu as éteint.
Je décide de couper les ponts parce que je m’essouffle. Parce que j’ai l’impression à chaque fois que je suis à tes côtés d’être une lionne en quête de ses petits parce que tu me perds, parce que tu me prends l’essentiel à savoir l’amour de moi-même et éventuellement mes repères.
Je n’ai pas toujours su exprimer ce que je ressentais. Peut-être que j’aurais dû te dire que tu cassais mes ailes, que tu noircissais mes pages d’écriture d’émotions toutes plus éprouvantes que libératrices.
Je décide de couper les ponts pour vivre.
Et arrête de dire que je suis une personne évitante, que je ne prends pas mes responsabilités. Ça c’est toi qui contrôles, ça c’est toi qui veux me posséder et faire de moi un pantin qui se laisse manipuler.
Non je ne fuis pas mais je décide de couper les ponts avec ce qui me fait mal, avec ce qui me tue intérieurement, avec ce qui me réveille la nuit avec un mal au ventre.
Quand on est déçu parce ceux qu’on aime, par ces gens qu’on croit aimer mais qui sont en fait des saboteurs de l’amour, des illusionnistes des sentiments et qui vous font croire qu’ils détiennent eux la vérité de la vie, et bien oui on met du temps à partir, à quitter cette situation, ce lien.
Je décide de couper les ponts pour en construire d’autres pour moi-même.
Je décide de couper les ponts pour me protéger de toi, de lui, de cette chose qui me lie corps et âme autour d’un tonneau d’enfer.
Je décide de couper les ponts pour prendre soin de moi.
Je décide de couper les ponts pour me respecter.
Je décide de couper les ponts enfin !
Et qu’as-tu à dire cela ?
De la culpabilité, des énièmes tentatives pour me faire croire que tu me maintiendras en vie ou que tu m’apporteras la clé du bonheur.
Non je décide de couper les ponts parce que tout était fragile parce que tu as construit ce pont en faisant en sorte que je tombe et que je ne me relève pas.
Je ne fuis pas !
Je décide de couper les ponts parce c’est moi qui suis importante et pas toi.
Je décide de couper les ponts et c’est tout.
Je reprends ma vie en main.
Je ne fais plus mes choix par défaut. Je décide d’agir sans un regard en arrière.
Je coupe les ponts définitivement parce que la rumeur que j’entends en sourdine, parce que la rancœur que tu me fais porter, je n’en veux plus.
Je ne fuis pas mais je décide de couper les ponts parce que je veux enfin me donner la chance de me plaire, de m’aimer.
Je décide de couper les ponts pour trouver mon chemin sans peurs et sans regrets.
Je décide de couper les ponts pour respirer, vivre sans peine et aimer tout ce qui sera juste pour moi désormais.
Il y a des moments dans la vie où il faut savoir prendre des décisions difficiles. Ce sont des choix qui bouleversent notre existence et qui nous poussent hors de notre zone de confort. Couper les ponts est une décision radicale perçue comme violente, voire même lâche pour certains, mais elle est souvent le fruit d’une profonde réflexion et d’un long cheminement intérieur.
Bien sûr, couper les ponts n’est pas sans conséquence. Cela engendre de la tristesse, de la colère, de la confusion, voire même de la culpabilité.
Couper les ponts ne signifie pas abandonner ses responsabilités, ni fuir ses problèmes. Au contraire, c’est un acte de courage, de dignité et de respect envers soi-même. C’est dire stop à ce qui nous empoisonne la vie, à ces liens toxiques qui nous entravent et nous empêchent d’être heureux. C’est se donner la chance de se réinventer, de se libérer de ses chaînes et de prendre enfin son envol.
Il est certain que cette décision doit être prise en conscience et en accord avec soi-même. Elle apportera sans aucun doute alors une paix intérieure et une nouvelle perspective sur la vie. Car couper les ponts, c’est aussi s’ouvrir à de nouvelles opportunités, rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouveaux horizons.
Couper les ponts, c’est comme libérer ses ailes pour mieux se sentir vivant, libre et heureux. Cela nous mène incontestablement vers l’amour, la joie et la sérénité.
Et si ce choix nécessite du temps, il faut tout de même savoir que la souffrance ou les ressentiments ont besoin d’être guéris en douceur. L’écriture thérapeutique est un passeur qui vous aidera petit à petit à quitter ce pont pour en reconstruire un autre qui vous ressemblera et vous alignera avec qui vous êtes véritablement.
Dans ce sens, je vous invite à télécharger mon livre « Le guide de l’autothérapie par l’écriture » pour découvrir des exercices pratiques et des conseils pour utiliser cette thérapie par l’écriture comme un outil pour maintenir l’équilibre dans votre vie quand il faut couper les ponts.