10 étapes du lâcher-prise pour aller vers l'acceptation de soi

Citation J’ai accepté difficilement de lâcher prise face aux événements de la vie

J’ai accepté difficilement de lâcher prise face aux événements de la vie

L’acceptation des événements qui se dressent sur notre chemin est parfois difficile et douloureuse quand nous acceptons difficilement de lâcher-prise pour faire une totale déprogrammation et renaissance nécessaire avec soi-même et l’instant présent qui s’impose.

Comment lâcher-prise et accepter enfin ce que nous ne pouvons pas contrôler ? Comment arrêter ces sempiternelles ruminations mentales qui nous empêchent de nous concentrer sur l’essentiel et le présent qui doit être ?

Ce qui est bon pour moi, ce qui doit partir ou être mis de côté ne sont pas toujours simples à trouver au fond de soi lorsque nous avons l’habitude de tout contrôler. J’ai accepté difficilement de me dire stop parce que l’acceptation de soi n’est pas toujours ma priorité. Pourquoi est-ce si compliqué de s’occuper de soi, de se centrer avec nous-même ? Comment faire la paix avec soi ?

Accepter ce qui est négatif n’est pas se résigner non plus, c’est aller vers plus de sérénité et de lâcher-prise.


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L’acceptation des événements passe par l’acceptation de soi

Cela fait une semaine que je suis arrêtée à cause du Covid et je dois vous avouer que cet événement inattendu est extrêmement compliqué à gérer dans ma tête. Le flux de mes pensées tourne essentiellement autour de la culpabilité, de mes responsabilités professionnelles que je n’assure pas actuellement. Je n’accepte pas la situation et je m’auto-sabote continuellement dans le processus de guérison.

Non pas que je ne veuille pas guérir mais parce que je ne me donne pas les moyens de me dire stop aux éternelles règlements de compte avec mon acceptation de soi. Pourtant, je devrais lâcher-prise, arrêter de ne pas accepter les événements qui s’imposent, apprendre à me distancer de ce qui m’emprisonne.

Ma fatigue physique due à ce virus m’a épuisée et mon cerveau a besoin de repos. La moindre tâche cognitive me demande une énergie importante.

J’ai accepté difficilement de me dire stop et en écrivant ces mots, je me rends bien compte que ce n’est pas encore complètement intégré en moi de relâcher, de desserrer les dents.

L’acceptation de soi est un long chemin de guérison qui demande certes de la persévérance, de la motivation mais surtout de la patience avec une bonne dose de lâcher-prise.

Car cela implique un nettoyage intégral de nos pensées nocives vis-à-vis de soi-même pour sortir de cette spirale de la négativité, de la culpabilité et s’ouvrir enfin à l’impossible c’est-à-dire à tout ce qui ne se contrôle pas. Laisser l’impossible, l’inimaginable, l’inaccessible, l’incontrôlable prendre sa place comme il se doit.

Devenir en quelque sorte neutre, passif et laisser enfin les choses être comme elles le sont.

Cela veut dire pour moi aujourd’hui de me dire stop, de me détendre, de lâcher-prise face aux événements et accepter enfin de me reposer physiquement et psychologiquement. Il faut cesser de m’en vouloir de ne pas pouvoir assurer mes tâches professionnelles.


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Il faut arrêter de me dire que je ne peux pas c’est-à-dire ne pas remettre en question mon savoir et mes compétences mais ma possibilité de le réaliser aujourd’hui. Ce qui est une nette différence finalement : ne plus attribuer à l’impossibilité de la réalisation du moment une incapacité de ma part.

Accepter que les choses ne se passent pas comme on le souhaiterait, c’est prendre conscience qu’il est nécessaire de laisser tomber toutes nos distorsions cognitives qui s’immiscent dans nos croyances fondamentales à savoir celle du labeur, du travail. J’ai en effet un chemin à parcourir pour me faire entendre que ce n’est pas dans la sueur que tout se réalise aussi. Il y a parfois besoin de ces moments de pause quand le corps est en souffrance et lutte contre un virus qui m’aura destituée de mon énergie de travail certes.

Mais il est d’autant plus difficile d’éliminer cette pensée limitante que je suis reconnue uniquement dans le fait d’être indispensable.

Je suis reconnue parce que je suis là chaque jour, à répondre aux sollicitations et que mes responsabilités m’imposent ce processus d’intégration liée au labeur.

Cette croyance fondamentale, nous l’avons tous en nous. C’est d’ailleurs ce qu’on nous transmet dès le plus jeune âge : « si tu travailles, tu réussiras. » Donc imaginez le contraire qui vient à toute puissance lorsque vous ne faîtes rien par obligation fondamentale qui aujourd’hui est celle de ma santé avant toutes choses.

Je suis en effet passée par ce stade : tu ne travailles pas, tu ne réussis pas ton job.

Ces ruminations interminables finissent par nous épuiser aussi émotionnellement. Elles parasitent la guérison physique et mentale. C’est une situation difficile et éprouvante.

Alors c’est à bout de cette réflexion et en ayant la chance d’avoir un mari qui m’accompagne dans cette acceptation de soi, dans cette délivrance face aux événements imposés et grâce également à mon entourage professionnel compréhensif, bienveillant qui connait mes qualités de travail que je me penche enfin au bout de 10 jours vers une paix intérieure.

C’est malgré tout à bout de ces excès de réflexion que je reprends un livre en journée pour lire quelques chapitres ou que je prends mon ordinateur pour écrire sans me culpabiliser. Il aura fallu 10 jours pour couper ces chaînes du contrôle sur moi-même.

Il y a quelques temps j’ai lu « Toute la violence du monde » de Viviane Guini. Et c’est étrange parce que je repense à Aurore, ce personnage qui part pour entreprendre sa quête de son amour d’enfance. Elle se sépare d’un entourage, d’un lieu pour aller vers l’inconnu qui se montrera parfois hostile sur son chemin avec des secrets de famille aussi. Ce parcours de femme inspire et dévoile cette force dans le lâcher-prise en nourrissant un espoir au fond d’elle qui est celui de retrouver son amour d’enfance.

Comment nourrir au fond de soi cette part d’inconnu, d’inatteignable qui reste possible malgré tout ? Est-ce que l’acceptation de soi passerait-elle par ce déroulement des impossibles, des étrangers de la vie, ces événements de la vie que nous ne connaissons pas, que nous ne prévoyons pas, que nous n’anticipons pas ?

L’acceptation de soi se définirait-elle alors au travers de la vie imprévisible avec une quête à atteindre, celle d’un bonheur…Elle est donc propre à chacun cette acceptation de soi, cette capacité à dire stop à ce qui ne peut plus pour faire de la place à autre chose de plus lointain qu’on n’imaginerait pas, quelque chose de plus libérateur.

Il y a quelques mois au coucher du soleil au bord de l’océan, j’avais émis oralement le souhait de ne plus me contrôler, sans cesse, d’arrêter de me juger sur mon potentiel pour prendre davantage soin de moi.

Mon mari m’y a faite repenser et j’ai retrouvé le sourire en pensant que le chemin est long tout de même dans ce bonheur intime pour être en paix avec le présent de sa vie.

Regarder la vie avec ce qui se réalise en nous et à l’extérieur de nous sans que nous ne puissions l’avoir anticipé, préparé.

Tourner en boucle, être dans le frontal de soi-même empêche d’identifier l’essentiel, à savoir le problème du moment et d’y trouver donc sa solution.

Aujourd’hui, si j’accepte de me dire stop c’est parce que le problème est ma santé et que j’ai besoin de laisser la maladie se terminer à son rythme même si ça prend plus de temps que prévu.

C’est un processus conscient qui va remplacer les mauvais scénarios dans ma tête et m’aider à changer de stratégie pour me guérir certainement plus rapidement.

Mon médecin a raison lorsqu’il me dit : « Le virus ne vous quitte pas, vous êtes encore positive avec des symptômes tenaces parce que vous ne le laissez pas non plus partir inconsciemment. Non pas que vous voulez être malade mais parce que vous l’encombrez avec autre chose. Reposez-vous et ne pensez plus au travail. Votre esprit a besoin de sérénité. Redirigez votre énergie vers ce qui est bon et souhaitable pour vous à l’instant présent. »

« Vivre les malheurs d’avance, c’est les subir deux fois. »
– René Barjavel

10 étapes pour lâcher-prise

Comment faire pour accepter une situation passée, présente ? Voici 10 étapes pour lâcher-prise, se recentrer et se dire stop à temps :

  1. Prendre conscience que vous commencez à trop ruminer des pensées négatives.
  2. Écrire sur un carnet d’écriture intime ce que vous ressentez en ce moment.
  3. Prendre du recul.
  4. Fixer une autre priorité dans l’instant présent.
  5. Isoler le problème de l’instant présent.
  6. Être présent à soi-même en prenant soin de soi.
  7. Accepter le temps que cela prendra.
  8. Réaliser autre chose pour soi, être dans la créativité par exemple.
  9. Communiquer avec son entourage un peu, à votre rythme.
  10. Se féliciter d’avoir résolu le problème, de s’être guérie, d’avoir réussi à lâcher-prise.

D’autres astuces et conseils sont imaginables dans ces instants où la vie nous envoie ce gros signal STOP. Le plus important est de se recentrer et de se détourner de ce qui nous perd intimement.

J’ai accepté difficilement de lâcher-prise face aux événements mais je commence à trouver la voie possible pour moi.

Le jugement des autres, mon auto-tribunal deviennent alors des spectres plus lointains et je me concentre sur ma priorité à savoir moi pour céder à la verticalité, à la rigidité et trouver une autre discipline plus apaisante.

Nelly

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