Bonheur

Citation Utiliser le pouvoir du sourire pour diminuer son stress

Utiliser le pouvoir du sourire pour diminuer son stress

La technique que je propose est à utiliser lorsque nous avons eu un coup dur et que nous ressentons que nous sommes en train de basculer dans un puits de tristesse ou encore lorsque nous sommes déstabilisés par une période de stress intense. Cette façon de faire peut aussi être utilisée lorsque nous vivons des minuscules frustrations qui répétées tout au long de la journée nous font perdre notre bonne humeur et notre énergie et nous décentre complètement de la direction que nous désirons donner à notre journée.

« Le sourire est la lumière du coeur. Quand tu souris, ton coeur s’ouvre et demeure tout heureux. À cet instant, c’est tout ton être qui s’illumine. »
– Nathy LaBell

Elle est aussi très efficace pour reprogrammer nos autoroutes émotionnelles, nos « patterns émotionnels », comme je l’explique dans ma vidéo. Il faut comprendre que c’est notre cerveau qui crée  les émotions en activant différents circuits électriques et en libérant des hormones qui vont colorer notre état interne. Plus nous vivons une émotion à répétition et plus nous renforçons son circuit, plus celle-ci devient prédominante et plus elle se transforme en humeur puis en caractère et en trait de personnalité.

Si nos autoroutes sont surtout celles qui véhiculent le cortisol, nous serons davantage soit sur la défensive ou encore agressif et nous aurons probablement l’étiquette d’être « bougon » ou encore « soupe au lait ». Nous aurions avantage à utiliser cette technique rapidement.

Attention, je ne suis pas en train de dire qu’il faille refouler nos émotions aversives (négatives ou déplaisantes) et privilégier les émotions appétitives (positives ou plaisantes), celles que nous aimons vivre. Toutes nos émotions sont importantes, elles sont des messagères. Il est bon de savoir les raisons pour lesquelles nous vivons ces émotions et il ne faudrait pas les banaliser ou encore les balayer sous le tapis.

J’aime beaucoup la métaphore du camembert à cet effet. « Les émotions c’est un peu comme du camembert, si nous les mettons dans l’armoire en croyant se libérer, cela prendra quelques temps pour que toutes les pièces de la maison embaument de son odeur. »

Une émotion doit être ressentie et comprise avant tout, puis libérée. Nous croyons que nous n’avons que deux choix : exprimer nos émotions ou les refouler, les cacher pour qu’elles ne dérangent personne. Nous avons aussi le choix « d’être avec », ce qui veut dire les écouter même lorsqu’elles murmurent et les valider, leur donner du sens pour mieux comprendre ce qui se passe en nous. Pour avoir une chronique complète sur le sujet c’est ici Comment baisser sa réactivité grâce aux neurones inhibiteurs

Car effectivement nous avons tendance à chercher l’origine de nos émotions à l’extérieur de nous et ainsi abandonner notre pouvoir personnel et rester à la merci des circonstances. Mais en fait, nos émotions viennent toujours de nous, du sens que l’on donne à l’évènement. C’est un peu comme si nous avions un centre d’analyse où il y avait une énorme bibliothèque dans notre cerveau, et chaque sensation y était répertorié et associé à une émotion.

« Parfois notre joie peut être la source de notre sourire et d’autre fois c’est le  sourire qui est la source de notre joie. »
– Thich Nhat Hanh

Ce qui veut dire que pour quelqu’un, la vue et l’odeur d’un biscuit à l’avoine suscite un apaisement et sentiment de douceur car sa grand-mère l’accueillait au retour de l’école avec ces biscuits frais sortis du four. Ici je simplifie au maximum mais ce centre détient les associations que notre cerveau a élaborées tout au long de notre vie.

Prenons l’exemple de Colette qui revient de vacances. Elle croise le regard de son directeur lors d’un évènement, mais il ne lui fait aucun sourire. Tout de suite le cerveau de Colette s’active, elle ressent une émotion d’inconfort, puis de la confusion, ce qui la porte à se poser encore plus de questions car le cerveau de Colette associe ce « non sourire » à un manque de respect, ce qui lui fait libérer encore plus de cortisol. Elle se demande: mais quelle est la raison pour laquelle il ne m’a pas souri? Peut-être était-il trop occupé? Mais peut-être aussi s’est-il aperçu pendant mon absence que je ne suis pas importante car ne pas sourire à quelqu’un, c’est de lui dire qu’il n’est pas important, qu’il n’a pas sa place dans le groupe. Peut-être a-t-il pris la décision de me renvoyer? Etc…

Si la libération de cortisol perdure c’est parce que nous l’encourageons avec nos pensées. Aussi tout dépend de  comment le cerveau de Colette a hiérarchisé sa place dans la pyramide sociale de son milieu de travail et de l’influence de  ses conditionnements passés et alors, , elle réagira d’une façon ou d’une autre. Ce ne sont pas toutes les personnes qui auraient réagi de la même façon à cette situation.

En même temps la sérotonine que nous sécrétons par notre rang social inconscient est priorisé par tous car nous l’interprétons comme une question cruciale à notre survie.Colette aurait très bien pu se calmer simplement en se retirant du groupe, en s’assoyant pour être simplement dans son corps avec ses ressentis, en respirant à travers ceux-ci, en étant simplement à l’écoute de ses sensations corporelles jusqu’à ce qu’elles soient dissipées. Habituellement lorsque le mental se tait, c’est très rapide. Puis une fois calmée, elle irait trouver son directeur afin de vérifier ses doutes.

Un sourire peut commencer une amitié. Un mot peut mettre fin à un combat. Un regard peut sauver une relation. Une personne peut changer ta vie.

Par moment certaines situations nous causent beaucoup d’émotions et de pensées et nous nous sentons bloqués comme si nous étions incapables d’avancer. Nous ne savons pas comment vivre la situation et ainsi nos émotions aversives prennent beaucoup d’énergie et peuvent même nous faire basculer dans un état dépressif ou de grande colère ou de nervosité. Si nous comprenons ce qu’il nous arrive et que nous savons exactement ce dont nous avons besoin pour faire un lâcher prise et que nous désirons reprendre rapidement notre énergie, cette façon de faire est avantageuse pour nous. Mais attention elle ne doit surtout pas être utilisée comme une « aspirine » pour camoufler les symptômes si nous manquons de recul et de compréhension envers la situation.

Il est important de mémoriser, que toute émotion que l’on essaie de refouler est un peu comme si nous essayons de garder sous l’eau, un énorme ballon de plage. Cela demande beaucoup d’énergie et nous risquons de recevoir le ballon au visage, un jour ou l’autre, et cela sans avertissement. De plus, à réprimer nos émotions aversives, nous perdons en intensité sur nos émotions appétitives. Le but n’est pas d’éteindre notre feu émotionnel mais plutôt cocréer avec notre corps et notre système nerveux tout comme nous utilisons la méditation et la pratique de la cohérence cardiaque pour mieux se recentrer et avoir une plus grande tolérance à la frustration.

Voici un vidéo qui fait sourire!

 

POUR CE FAIRE

Lorsque nous sourions ou rions, ainsi notre pression artérielle diminue, notre thorax se détend et nous respirons plus facilement. Notre cerveau libère des neurotransmetteurs essentiels comme :

  • la sérotonine qui améliore l’humeur et les cycles du sommeil,  suscite aussi le sentiment d’être respecté par les autres et nous donne de la fierté. C’est elle qui nous donne ce sentiment de paix, de bien-être et elle est présente en plus grande quantité dans notre tube digestif car elle y joue un rôle primordial.
  • l’endorphine qui est décrite comme étant l’hormone du bonheur, elle provoque l’euphorie, elle est anxiolytique et revitalisante en plus d’être un antidouleur efficace.

Tout en respectant nos émotions, il est possible d’utiliser les moments où nous sommes au neutre, pour développer des autoroutes différentes de celles auxquelles nous sommes habitués et ainsi sortir de nos automatismes émotionnels ou encore des réponses naturelles de notre corps à la suite d’évènements difficiles.

Utilisons le corps pour déjouer notre cerveau et augmenter notre intelligence émotionnelle.

Nous pouvons déjouer notre cerveau des émotions (le cerveau limbique) et transformer nos émotions car elles sont avant tout des ressentis physiques interprétés par notre cerveau qui vient y associer une signification similaire à notre passé . C’est pour cette raison que les pratiques corporelles sont très efficaces pour modifier nos « patterns » émotionnels.

  1. Utiliser le rire, c’est un soleil artificiel qui illumine notre quotidien. Si cette brillante lumière a suffisamment éclairé notre journée, nous nous endormons facilement comme un enfant car eux ont encore leurs cœurs d’enfant et ils rient beaucoup plus souvent que nous dans une journée. Le rire est un aimant. Avez-vous remarqué comme il est contagieux et comme nous sommes curieux de savoir ce qui fait rire nos voisins, nous souhaitons rire aussi à notre tour.
  2. Aussi le rire tisse les liens. Nous aimons être en présence de personnes qui allègent notre journée par le rire. Il donne des vitamines, il est bon pour le corps et notre cerveau. Nous l’avons compris rapidement, car nous allons facilement vers ceux qui nous font rire.
  3. Écouter une musique entraînante, chanter, danser, tous ces gestes illuminent notre journée, elle met de la lumière là où il en manque.
  4. Pour penser à sourire et rire, dessinons-nous sur la main un bonhomme sourire et commençons à apprendre des blagues que nous  pourrons raconter à nos proches. Sourire c’est rajeunir!

Créons nos autoroutes du Bonheur !

Monique

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