Peur, panique et désir

À chaque crainte correspond un désir…

Nos peurs en fait, viennent nous signaler une chose qui est importante pour nous… et que nous avons peur de perdre… ou dont nous avons peur de manquer… ou encore que nous avons peur de ne pas réussir à obtenir.

Lorsque nous réussissons à identifier ce que nous désirons – qui est si important pour nous, par rapport à cette crainte, nous avons alors la capacité de diriger notre regard, notre intention dans une autre direction… et d’agir vers l’objet de notre désir.

Ce simple changement d’angle de vue peut nous permettre de libérer cette crainte – car elle a été entendu et comprise.

Nous sommes alors capables de sortir de notre « immobilisme » face à la peur, et nous sommes en mesure d’engager des actions utiles, judicieuses, appropriées, pour avancer dans la direction de notre désir.

En libérant nos peurs, nous sommes capables de nous remettre en mouvement… vers le meilleur.

Donc le premier pas à effectuer, est de ne pas rester dans la peur, de comprendre ce que cette peur veut en fait obtenir pour nous, nous apporter, pour nous faire du bien.

Quand on reste dans la peur, on affaiblit notre système immunitaire, on amoindrit nos capacités et nos forces, et on abaisse notre fréquence vibratoire… ce qui conduit à subir la peur, en être victime, la laisser prendre le contrôle.

Nous avons pris l’habitude dans le monde actuel d’accéder à nos désirs par le biais de l’argent, en achetant ce qui nous donne l’impression de pouvoir satisfaire ce désir.

Or la plupart du temps, ce que nous obtenons grâce a l’argent, est une sorte de substitut à l’objet de notre désir lui-même… dans le sens que en réalité, le désir que nous avons au plus profond de nous-mêmes, est plutôt de satisfaire, d’accéder à une valeur importante pour nous… et ce que nous achetons, va effectivement dans cette direction, mais ne l’atteint pas vraiment tout à fait…

C’est d’ailleurs ce qui conduit à la course vers la possession, et le matériel… le fait de ne jamais totalement satisfaire notre désir.

Les jours que nous vivons en ce moment, avec le Corona-virus, ne peuvent pas mieux illustrer mon propos… car le désir lié à l’objet de notre crainte ici… ne peut absolument pas s’obtenir avec de l’argent.

Et nous y sommes tous confrontés… individuellement… et collectivement.

Plus nous laissons à nos peurs la possibilité de nous paralyser, plus nous sommes exposés à l’objet de nos craintes.

En fait, nous restons dans la peur, quand nous avons la croyance que nous ne pourrons peut-être pas accéder à l’objet de ce désir – ici de rester en bonne santé – et nous sommes terrassés par la panique, quand nous avons la croyance, la certitude qu’il nous sera impossible d’y accéder.

Aussi, pour éviter de tomber dans la panique, ou d’être dirigés par nos peurs, nous pouvons, chacun d’entre nous, modifier notre intention, et œuvrer dans la direction de ce que nous voulons obtenir – rester en bonne santé – et aller chercher dans notre passé, les moments où nous avons dû faire face à des craintes, peut-être même similaires, nous rappeler de quelle façon nous avons affronter nos peurs, faire en sorte de rendre disponible à nouveau ces forces, ces ressources, qui nous ont permis de les dépasser, se reconnecter à elles.

Cela peut faire une différence à notre niveau individuel, au sein de nos familles, et même au niveau du stress ou de l’humeur collective.

Alors bien sûr, mon propos n’est pas de dire qu’il suffit de modifier ce sur quoi nous nous focalisons, tout en étant inconscient, insouciant, d’avoir tout simplement la foi et d’attendre que ça se passe… mais de faire en sorte de mettre notre focus non pas sur les risques, mais sur la possibilité d’atteindre notre objectif, et de prendre la responsabilité de faire en sorte, chacun d’entre nous, de se mettre en position de force, de sagesse, face à l’«ennemi» de notre désir.

Pour vous aider à abaisser votre stress, je vous invite à consulter mes « petites astuces » sur YouTube… elles sont bien sûr gratuites… et à consommer sans modération… pendant que vous êtes à la maison… et vous pouvez faire ces mouvements également avec vos enfants.