Je m’en souviens comme si c’était hier. La vie, cet échiquier inégal où chaque coup compte, a eu un moment où elle m’a fait vivre un échec cuisant. Ce n’était pas une simple partie où je perdais une tour ou un cavalier, non. J’ai perdu le roi, la reine, toute l’armée et le plateau de jeu. J’ai demandé de l’aide, tendu ma main, mais celle-ci a été repoussée.
C’était là où la vie, ma famille, mon père, mes frères, auraient dû être ma bouée, mon phare dans la nuit. Mais pas du tout ! Le poids de leurs jugements, leur hypocrisie, leur trahison, la triangulation familiale n’a fait que me tirer vers le fond. Je croyais avoir touché le fond, mais ils m’ont fait comprendre que je pouvais descendre encore plus profond. Je comptais sur eux, mais ils ont préféré m’écraser, me culpabiliser, m’ignorer et me laisser souffrir davantage.
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Tu sais, je n’étais pas parfait. J’ai fait des erreurs, j’ai trébuché. Et j’assume à 100% mes failles. Mais qui n’a jamais failli, hein? N’est-ce pas le propre de l’humanité que d’échouer et d’apprendre? Eux, ils ont choisi de voir en moi l’échec, et non l’opportunité d’apprentissage. Ils ont choisi de ne voir en moi que les aspects brisés, ignorant les domaines dans lesquels j’excelle, ceux où je me distingue de la masse.
Ils ont fixé leur regard sur les erreurs que j’ai commises, sur les faux pas que j’ai faits, sur les obstacles que j’ai rencontrés. Ils n’ont vu que les fissures, les brisures, les marques de la chute. Mais ce qu’ils n’ont pas vu, ce qu’ils ont choisi d’ignorer, c’est la force qui m’habitait. La force qui m’a poussée à me relever, à apprendre de mes erreurs, à tirer des leçons de mes échecs. Ils n’ont pas vu la transformation qui s’opérait en moi, le bourgeon de résilience qui poussait dans la terre de mes déboires. Eux, ils ont vu l’échec. Moi, j’ai vu une opportunité d’apprendre, de grandir et de devenir une version plus forte de moi-même.
« Dans chaque échec, il y a une opportunité de réussir à nouveau. »
– Napoleon Hill
Et alors que leur jugement pesait sur moi, j’ai choisi de ne pas me laisser définir par leurs attentes, par leurs déceptions. J’ai choisi de ne pas être l’échec qu’ils voyaient en moi, mais le phénix qui renaît de ses cendres. J’ai choisi de voir chaque échec non pas comme une fin, mais comme un début, un nouveau départ, un nouveau chapitre dans le livre de ma vie.
Dans chaque échec, j’ai trouvé une graine, une graine d’espoir, une graine de changement, une graine de croissance. J’ai arrosé ces graines avec la sueur de mon front, je les ai nourries avec la détermination de mon cœur, je les ai illuminées avec la flamme de ma volonté. Et de ces graines, ont germé des plantes robustes, des plantes qui ont résisté aux vents les plus violents, aux tempêtes les plus féroces. Des plantes qui sont devenues les symboles de ma résilience, de ma persévérance, de ma force.
Les blessures causées par les mots peuvent être plus profondes que celles infligées par les coups. Elles laissent des cicatrices invisibles, silencieuses, mais qui hurle dans notre être à chaque instant. Et c’est ainsi que j’étais, couvert de cicatrices, écrasé et oublié.
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Mais, tu sais quoi? C’est justement là, dans cette solitude glaciale, que j’ai appris. Oui, j’ai appris des leçons qui m’ont aidé à façonner l’homme que je suis aujourd’hui. Un homme fort, résilient, épanoui et heureux… sans eux.
La première chose que j’ai appris, c’est à me faire confiance, à me reconnaître moi-même comme la seule personne capable de prendre les rênes de ma vie. Plus question de m’appuyer sur des personnes qui pourraient me laisser tomber à la première épreuve. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.
« La vie est 10% ce qui nous arrive et 90% comment nous y réagissons. »
– Charles R. Swindoll
J’ai appris qu’il n’y a pas de honte à tomber. Tu trébuches, tu tombes, tu te relèves. C’est la vie, mon ami. On tombe sept fois, on se relève huit. C’est dur, c’est douloureux, mais c’est la seule manière d’avancer. Parce que chaque échec, chaque chute, est une leçon qui nous aide à grandir.
J’ai appris que c’est que le bonheur n’est pas une destination, mais un chemin. On ne trouve pas le bonheur, on le construit. Pas à pas, brique par brique. Parfois, tu perds une brique, parfois tu en gagnes une. C’est la vie, c’est le voyage.
« N’attendez pas d’être heureux pour sourire, souriez plutôt afin d’être heureux. »
– Edward L. Kramer
J’ai appris que parfois, la pire des trahisons peut se transformer en la plus grande des bénédictions. Ça a pris du temps, je te l’accorde, mais comme disait le grand philosophe Nietzche : « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort. »
C’est là que j’ai tout appris. Dans la douleur, la solitude et le désespoir.
C’est là que j’ai appris à me relever, à être fort, à être heureux.
C’est là que j’ai appris à être moi.
Aujourd’hui, je regarde en arrière, je regarde cette route cahoteuse que j’ai parcourue. Et je souris. Je souris parce que je sais que j’ai surmonté ces épreuves. Je souris parce que je suis plus fort que jamais. Je souris parce que je suis heureux… sans eux.
« Dans chaque adversité, il y a un bénéfice équivalent ou supérieur. »
– Napoleon Hill
Et toi? Quelle est ta route? Quelles sont les leçons que tu as apprises? Quels sont les obstacles que tu as surmontés? Parce que, au bout du compte, c’est ça la vie. Un voyage plein d’échecs, de leçons et de victoires.
Parce que le bonheur, c’est toi qui le construit !
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